"En donnant 8,5 millions de suffrages à l'ex-comique et en lui permettant de bloquer le Sénat, donc le pays, vous avez fait sauter la banque." écrit Philippe Ridet correspondant du Monde en Italie, à propos de Beppe Grillo. "Voici les politologues et les sociologues (ainsi qu'une armée de journalistes) au chevet de l'Italie. Tous ont cerné une partie du problème : la crise (- 2,4 % de croissance selon le dernier chiffre), la baisse du pouvoir d'achat (- 4,3 % de consommation), le chômage (11,2 % de la population active), l'austérité imposée par Bruxelles et Francfort (300 milliards d'euros d'économie et de taxes nouvelles jusqu'en 2014)." ajoute Ridet, avant de jeter l'éponge : "Personne n'y comprend plus rien. Et si on faisait venir des ethnologues ? Remettre les clés du pays à Beppe Grillo... Des dizaines de correspondants et d'envoyés spéciaux étrangers en sont restés interdits". |
Le Monde daté 4 mars 2013
En toute confraternité, voici donc (gracieusement) un court extrait de notre émission de la semaine consacrée au phénomène Beppe Grillo. Eric Valmir , ancien correspondant de Radio France à Rome, donne quelques clés de compréhension pour appréhender le résultat de Grillo. Selon lui, la crise économique, mais aussi et surtout, le décalage entre la classe politique et les attentes des italiens sont notamment à l'origine de ce succès électoral. Regardez la séquence |
Et pour mieux comprendre encore, regardez l'émission toute entière "Grillo reprend le discours de Berlusconi d'il y a 20 ans"
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