L'AFP menace le site parodique AFPresque
Brève

L'AFP menace le site parodique AFPresque

"Le patron de PSA aurait promis que «personne ne sera laissé au bord du chemin». Chaque employé serait raccompagné en voiture à son domicile". C'est ce genre d'infos humoristique que l'on pouvait lire sur le compte Twitter parodique de l'Agence France presque, ouvert en avril.

Mais l'AFP vient de mettre le site parodique en demeure "de cesser immédiatement la contrefaçon" de ses marques et de ses visuels, relate 20 minutes.fr. Le compte twitter a donc été renommé "RédacFrancepresque".

Les conseils en propriété industrielle Lambert & Associés, à qui l’AFP a fait appel, reprochent au compte parodique la "reprise quasiidentique des marques AFP et Agence France Presse", mais également la reprise du "visuel de l’Agence France Presse en utilisant la couleur bleue caractéristique de l’AFP". "Compte tenu des similarités visuelles, phonétiques et intellectuelles entre les signes en cause, votre reprise déloyale des marques de notre client génèrera inévitablement un risque de confusion entre votre activité et celle de l’Agence France Presse." Ils indiquent que "cette pratique est condamnable au titre de la contrefaçon sur le fondement des articles L.713-3 du code de la propriété industrielle". Ces articles stipulent que "la reproduction, l’usage ou l’apposition d’une marque, ainsi que l’usage d’une marque reproduite, pour des produits ou services similaires à ceux désignés" sont «interdits, sauf autorisation du propriétaire, s’il peut en résulter un risque de confusion dans l’esprit du public".

De plus, le compte parodique, avec son slogan "AFP - L’actu qui se dépêche, c’est presque de l’info", associerait l'AFP "à une information partielle et/ou erronée", et "dénigre l’image" de l'agence, selon la mise en demeure.

Contacté par Le Huffington Post, l'internaute qui anime seul les pages de l'Agence France Presque explique n'avoir "rien contre l'AFP". "Je ne gagne pas d'argent, je suis un twitto comme un autre qui tente de faire de l'humour", explique-t-il. Se disant "inquiet" des frais de justice que pourrait demander l'AFP, il a donc décidé de changer le nom de son compte.

La mise en demeure de l'AFP n'a pas manqué de faire réagir sur Twitter. Certains internautes ont notamment réalisé quelques mises en demeure parodiques :

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