Closer contre BHL
Brève

Closer contre BHL

Pas contente, la rédactrice en chef du magazine people Closer. Dans son éditorial de la semaine, Laurence Piau répond vertement à Bernard-Henri Lévy qui s'était étonné dans sa chronique du Point que les médias français et étrangers aient repris l'information de la séparation de DSK et d'Anne Sincair, annoncée par Closer.

"Et pourquoi donc, Mr BHL, une info publiée par Closer ne serait-elle pas «fiable»? (...) BHL dénonce «les recadrages» des photos publiées, évoque une image «pathétique où on verrait DSK mal rasé» ? DSK ? «Un homme, écrit-il, dont le moindre mouvementest scruté, surinterprété, démonisé.» Là, on rigole ! BHL se rappelle-t-il dans quel journal il écrit ? Un hebdomadaire qui est allé bien plus loin sur l’affaire DSK que toute la presse people réunie !", rage Laurence Piau dans son éditorial.

La journaliste se livre ensuite à une recension bien sentie : "N’était-ce pas Le Point qui, le 21 mai 2012, décrivait une relation «brutale» entre DSK et une certaine Marion à l’hôtel W de Washington, n’était-ce pas Le Point qui évoquait, avec force détails, un rapport sexuel dit «de domination» ? (...) N’était-ce pas Le Point qui publiait en une, le 19 mai 2011, puis le 27 octobre 2011, deux photos de DSK ultrarecadrées où il apparaissait «mal rasé», «pathétique», des unes sobrement intitulées «La chute» et "Un vaudeville tragique» ?»


Le 5 juillet, BHL avait en effet déploré dans sa chronique hebdomadaire du Point l'intérêt porté par les médias au couple Strauss-Kahn : "C'est ce jour, vendredi matin, où la quasi-totalité des radios et chaînes d'information, l'essentiel de la presse écrite, non seulement française, mais mondiale, les sites d'information les plus sérieux, les éditorialistes américains, allemands, néo-zélandais, singapouriens les plus respectables et les plus écoutés ont tous, comme un seul homme, annoncé la séparation d'Anne Sinclair et Dominique Strauss-Kahn sur la seule foi d'une information publiée par... Closer !"

"Le désir que l'on sent à l'oeuvre dans cette avant-dernière phase de l'interminable et nauséeux feuilleton Strauss-Kahn est, qu'on le veuille ou non, un désir de meurtre symbolique, assurait BHL. Je regarde les photos de l'intéressé qui accompagnent la plupart de ces articles.Je devine le choix qui y a présidé, les recadrages que l'on a opérés, le maquettiste à qui l'on a demandé un cliché bien pathétique où on le verrait mal rasé, seul à la terrasse d'un café, portant un pauvre panier de courses. Je vois la jubilation avec laquelle est narrée la «descente aux enfers» (sic) de ce «mort-vivant» (re-sic) que serait devenu, à en croire les modernes greffiers de la police des moeurs citoyenne et sociale, l'ancien maître du monde."

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