(comme le résume La Tribune de Genève), qui abîme l'image du nouveau président dans un fâcheux mélange entre vie privée et politique.

"Le croche-pied de la première dame à l'ex de Hollande", "Vaudeville à l'Elysée", titre l'espagnol La Vanguardia. "Il était écrit que tôt ou tard, Valérie Trieweiler serait victime de son goût impénitent pour les commentaires à chaud sur les réseaux sociaux. (...) Ce que personne n'imaginait c'est que le dérapage arriverait aussi tôt et serait aussi violent".

El Pais souligne que "Trierweiler relance sa guerre contre Ségolène Royal", en "menaçant la paix et l'unité du PS, ainsi que la stabilité de l'Elysée". Cette"guerre ouverte entre les deux femmes qui ont partagé la vie de Hollande, la mère de ses quatre enfants et sa petite amie, devient le principal problème du Président de la République alors que les élections législatives s'annonçaient paisibles, avec le meilleur résultat jamais obtenu depuis longtemps par les socialistes", rappelle le quotidien.

La Stampa choisit le même titre que La Vanguardia : "Avec un tweet, la première dame fait un croche-pied à Ségolène", note le journal italien dans le bandeau de la Une et en page intérieure (ci-dessous, à gauche). Le Corrierre della Sera parle du "tweet assassin de la première dame". La Repubblica titre avec ironie sur "l'indépendance de la première dame", en remarquant que "lorsqu'elles sont mélangées, politique et vie privée provoquent des incompatibilités". Pour Il Messagero "Valérie contre Ségolène, c'est la guerre des femmes de Hollande".

"La première dame contre l'ex, à l'Elysée la guerre des femmes", annonce Il Giornale, le quotidien de la famille Berlusconi (ci-dessous, à droite).

"La saga endommage l'image d'Hollande, qui a pris soin d'afficher un style terre-à-terre de «président normal», mais fait désormais face aux conséquences de l'animosité entre ses compagnes présente et passée, transformant sa présidence en un soap-opéra digne des pires excès de la vie de Nicolas Sarkozy", écrit le Guardian britannique (ci-dessous, à droite).

"Vaudeville à l'Elysée" pour la page intérieure de l'Espagnol la Vanguardia.

"La première dame de France attaque l'ex-compagne du Président" note The Independent, et ajoute que "cet incident est la première gaffe de la présidence de Hollande qui avait fait un mois sans faute". "Hollande face à une crise : ses amantes se lancent dans la guerre des roses", souligne le Daily Telegraph. "Les femmes de Hollande", titre en bas de Une le Times qui parle de la "première crise de la présidence".

"La première dame s'oppose ouvertement à la candidate Ségolène Royal" pour le Belge Het Nieuwsblad. "Un tweet innocent met Valérie en difficulté", constate le Times of Oman (Sultanat d'Oman).

"A partir de maintenant c'est Dallas à l'Elysée", signale une brève du Washington Post avec une photo des deux rivales.

"Scandale et stupéfaction considérable" pour l'International Herald Tribune, qui évoque une "scène de Molière ou de Macbeth" (l'article n'est pas paru dans le New York Times, maison mère de ce quotidien anglophone piloté depuis Paris).

"Malaise Twitter" "Quelques fois 140 caractères c'est trop" commente le National Post canadien qui parle de "jalousie aveugle", de "l'Elysée qui bascule dans le vaudeville" et de "Dallas à l'Elysée".

"Jalousie, politique et tweet : scandale à l'Elysée" écrit La Nacion (Argentine) "La première dame soutient un rival de Royal et contredit le président"

"Avec un simple Tweet, la première dame de France a réussi à porter un coup à l'ex de son compagnon, à se mettre publiquement en désaccord avec le président, et à jeter le trouble au sein du parti socialiste." estime le South China Morning Post (Chine)

"Hollande pris entre deux femmes" s'étonne le Rheinische Post allemand qui parle d'un "psychodrame" qui "assombrit le paysage politique à la veille dun crucial second tour des élections législatives"

"Un tweet qui a fait l'effet d'une bombe" pour 24 Heures Montréal (Canada).

Dallas à la française ? Allez lire la critique du matinaute...