"Le magnat syrien Kayali a payé la chasse du Roi en Afrique", selon El Mundo, qui montre une photo de l'homme d'affaires à côté d'un éléphant qu'il vient d'abattre.

El Mundo titre à la Une sur cette révélation gênante qui ajoute au scandale provoqué par les loisirs du roi alors que l'Espagne traverse une crise économique sans précédent : la semaine de chasse à l'éléphant du roi Juan Carlos au Botswana (écourté par son accident à la hanche survenu la semaine dernière) n'a pas été payée par la famille royale. C'est Mohamed Eyad Kayali, un homme d'affaires d'origine syrienne, basé en Espagne, qui a invité le roi à ses frais.

Cet entrepreneur est un partenaire de chasse régulier du roi, et il est, par ailleurs, proche de la famille royale saoudienne et particulièrement du ministre de la Défense d'Arabie Saoudite, dont il est le conseiller. Il a servi d'intermédiaire pour décrocher le plus gros contrat jamais signé par des entreprises espagnoles : la construction d'un TGV (AVE en espagnol) entre La Mecque et Médine en Arabie Saoudite, au grand dam des Français soutenus personnellement par Nicolas Sarkozy.