Le mot "Ferrari" censuré sur le web chinois (Le Monde)
A Pékin, dimanche matin, "une Ferrari noire est allée s'écraser contre la pile d'un pont, tuant son conducteur, âgé d'une vingtaine d'années, et blessant grièvement deux femmes", indique Le Monde. Les réseaux sociaux ont relayé l'information, certains utilisateurs indiquant que le garçon pourrait être un des fameux «taizi» (princes), ces enfants de hauts dirigeants." Mais les commentaires ne sont pas restés longtemps sur le net chinois, remarque le quotidien : "Lundi, sur Sina weibo, le principal site de microblogs, la plupart des commentaires avaient disparu. «Les recherches concernant "Ferrari" n'ont pas été affichées conformément aux lois, réglementations et politiques en vigueur», était-il indiqué." |
D'autres voix s'élèvent sur le net chinois contre les dépenses ostentatoires de certains enfants de dirigeants, explique l'article : "Au même moment, un internaute juxtaposait la photo du tailleur-pantalon rose porté en pleine session parlementaire par la fille de l'ancien premier ministre Li Peng, un vêtement Emilio Pucci, autre marque italienne, estimé à 12 000 yuans (1 435 euros), à celle d'enfants de paysans pauvres pieds nus. Un photomontage rapidement «harmonisé»." Le Monde renvoie au site Danwei qui détaille, photos à l'appui (y compris celle du fameux tailleur rose), le goût des marques de luxe arborées par des élus du peuple chinois :
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