"Non seulement le nombre d’exemplaires vendus a fondu (environ 15 000 contre le double il y a encore dix ans), mais dans sa politique d’assainissement des finances publiques, le gouvernement de Mario Monti a décidé de tailler dans les aides de l’Etat à la presse. En clair, de supprimer la bonbonne à oxygène permettant à toute une série de journaux qui assurent la vitalité éditoriale de la péninsule de survivre", explique Libération en évoquant la diminution drastique des aides à la presse, annoncée début 2012.

"Un administrateur désigné par le gouvernement devrait prochainement arriver au siège du quotidien, reprendre les comptes en main et, en cas d’impasse budgétaire, décider de la vente d’un titre qui a accueilli des collaborateurs prestigieux (d’Umberto Eco à Erri De Luca)."

"En dépit des déclarations de Carlo De Benedetti, propriétaire du colosse éditorial La Repubblica-L’Espresso, qui a jugé qu’il fallait en finir «avec les aides à la presse pour des journaux qui ne tiennent pas debout, parce que ça pue le cadavre», plus de 300 amis du quotidien communiste ont déjà signé un chèque de 1 000 euros."

L'acteur américain Dustin Hoffmann a même posé avec le journal pour la Une du 18 février