Aram et les pubs sexistes d'Inter
Ce lundi matin, Sophia Aram consacrait sa chronique aux différentes publicités diffusées sur la radio publique pour les "arts de la table". Entendez la vaisselle et les couverts. Et l'humoriste ne semble pas apprécier le ton faussement ironique de ces spots, qui s'adressent bien évidemment aux femmes... Entre "la petite robe de la ménagère pour séduire le patron de son mari" ou les "filles qui doivent changer de vaisselle", Aram ironise... sur ces "gloussements de cruches" |
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A la différence des radios privées, la publicité sur Radio France est pourtant très encadrée. France Inter ne peut diffuser que de la publicité "collective et d'intérêt général", selon son cahier des charges disponible sur le site du CSA. Cela comprend par exemple des publicités pour des organismes publics (d'où les publicités sur le changement d'horaires à la SNCF) et pour des groupements de producteurs (sans citer de marques précises). "Les arts de la table" entrent dans cette catégorie. D'après le CSA, "le contenu des messages publicitaires doit être conforme aux exigences de véracité, de décence et de respect de la personne humaine". Est-il vrai et décent de prendre les ménagères pour des "dindes", pour reprendre l'expression de Sophia Aram ? Au moins, la question est posée dans le billet d'humour de France Inter.
S'il y avait plus de femmes dans les médias, ces légers dérapages ne se produiraient peut-être plus ? Nous posons la question dans notre émission de la semaine...
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