Peu de kalachnikovs en France (Le Parisien)
Le Parisien a interrogé une source anonyme à la Direction centrale de la police judiciaire, qui assure que l'emploi des armes de guerre se banalise : "Avant, les armes de guerre étaient essentiellement utilisées par des professionnels du braquage qui attaquaient des fourgons. (...) C’était en quelque sorte une utilisation proportionnée à l’activité pratiquée. Aujourd’hui, les armes d’assaut se sont vulgarisées, certains les utilisent pour braquer une supérette." Pourtant, écrit Le Parisien, des armes de ce type, il n'y en a pas beaucoup en France (comme le laissait déjà entendre Libé lundi): "Les policiers spécialisés sont formels : il n’y a pas tant d’armes de guerre en circulation. «Souvent, on constate qu’un groupe de malfaiteurs utilise sur la même action une arme d’assaut et des pistolets ou des fusils traditionnels. S’il y avait profusion d’armes d’assaut, chacun aurait la sienne. (...) Mais l’arme peut circuler entre plusieurs groupes»." Libération évoquait lundi un prix de 750 euros pour une kalachnikov sur le marché français, mais dans Le Parisien, les prix s'emballent : "Il faut compter entre 3 et 4 000 euros." |
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