Monseigneur Bagnasco (en photo dans la page des Echos) "accueillait hier dans le village de Todi, en Ombrie, le Forum des associations catholiques impliquées dans le monde du travail. Réunis à huis clos dans le couvent de Montesanto, une centaine de responsables ont publié un manifeste à dominante économique pour«sauver le pays». Parmi eux, des représentants patronaux -Confédération de l'artisanat, coopératives-et syndicaux, comme la CISL et le Mouvement chrétien des travailleurs. La Communauté de Sant'Egidio, rompue à la diplomatie de l'ombre mais peu habituée à la politique politicienne, y a même envoyé son fondateur, Andrea Riccardi:«J'ai décidé d'y aller pour donner du courage à mes frères d'Italie, parce que le pays est en crise et que la politique ne communique plus avec les gens.»"

"Mais celui qui a joué un rôle de premier plan dans cette rencontre n'est autre que Communion et libération (CL), un redoutable lobby «plus puissant et plus discret que l'Opus Dei», disent les experts. Fondé en 1954 par don Luigi Giussani, un prêtre courtisé jusqu'à sa mort par Silvio Berlusconi, CL compte environ 150000 adeptes dans la péninsule, mais aucun n'adhère en tant que tel."