de vraies têtes d'assassins ?
Le Nouvel Observateur de cette semaine nous propose, à partir de sa page 68, des extraits d'un ouvrage à paraître intitulé Tous les coups sont permis - de Mitterrand à Sarkozy, la violence en politique, par Renaud Dély et Henri Vernet. Avec, en double page d'ouverture, les portraits meurtris de Strauss-Kahn, Sarkozy et Le Pen :
Portraits sur fond noir, affublés d'yeux au beurre noir et de sparadrap à l'arcade sourcilière. Dans les pages suivantes, les portraits de Baroin et Hollande traités de manière identique :
Portraits de petites frappes, de malfrats de seconde zone qui se chicorent la nuit à la sortie des bars mal famés et qui finissent parfois par sortir les calibres.
En page 35 du même Nouvel Observateur, cette pleine page de réclame pour une série télé documentaire bientôt diffusée par la chaîne Planète+, Caïds Story - un siècle de grand banditisme :
Portraits de truands de haut vol auteurs d'audacieux cambriolages, condamnés à de longues peines, rois de l'évasion.
À quelques pages de distance, il est des ressemblances troublantes.
montage @si
Et voilà qu'on repense soudain à ces unes de Libération dont il fut question dans un récent Vite dit, et voilà qu'on se demande à nouveau ce que leurs concepteurs, par-delà leur discours officiel - ont vraiment voulu dire :
L'occasion de lire ma chronique intitulée La bascule à Charlot dans laquelle il fut question de l'exposition Crime et Châtiment qui se tint en 2010 au musée d'Orsay à Paris.
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