Bourgi contre Villepin et Chirac (presse nationale)
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"L’accusation est suffisamment grave pour que l’ancien président de la République Jacques Chirac ait décidé de porter plainte en diffamation, tout comme son ancien premier ministre Dominique de Villepin." explique Le Figaro en page 5, (en plus de la première info en Une du site lundi matin "Bourgi dit avoir versé 20 M de dollars à Chirac et Villepin") "L'avocat Robert Bourgi, devenu « M. Afrique» à l’Élysée à la mort du gaulliste Jacques Foccart en 1997, a accusé Jacques Chirac et Dominique de Villepin d’avoir, dans leurs responsabilités successives (Mairie de Paris puis Élysée pour le premier, secrétariat général de l’Élysée, Quai d’Orsay puis Matignon pour le second), reçu des valises de billets de banque en provenance directe de pays africains." Le Figaro évoque les montants et les détails précis avancés par l'avocat. Le deuxième article cite les commentaires prudents de Claude Guéant sur RTL "« Je crois que Robert Bourgi a effectivement évoqué en termes très généraux des financements. Je ne pense pas qu’il soit jamais descendu dans ce luxe de détails qu’il a fournis aujourd’hui »J’ai noté qu’il précisait qu’avec Nicolas Sarkozy il n’était pas question de ces pratiques. Mais je ne sais pas si elles avaient vraiment lieu avant. Une chose est d’en parler. Une autre chose est la vérité » Le Figaro lundi 12 septembre 2011 |
"Feu le grand manitou de la Françafrique Jacques Foccart doit se retourner dans sa tombe. L’un de ses héritiers, Robert Bourgi, 66ans, avocat d’origine libanaise, conseiller officieux de Nicolas Sarkozy pour l’Afrique et, depuis hier, porteur de valises de billets autoproclamé entre le continent noir et l’Elysée du temps de Chirac, vient en effet de déroger à l’une des règles essentielles édictées par son père spirituel :«En Afrique, reste dans l’ombre, tu n’attraperas pas de coup desoleil»" remarque Libération en page 13
"La charge de Bourgi survient dans un calendrier on ne peut plus lumineux : c’est mercredi que l’ancien Premier ministre sera fixé sur son sort en appel dans l’affaire Clearstream."
"Longtemps proche de Jacques Chirac, puis de Dominique deVillepin, Robert Bourgi raconte dans leJDD, avec luxe de détails mais sans fournir de preuves matérielles, des remises de fonds en provenance de chefs d’Etat africains"
Libération lundi 12 septembre 2011
Le Parisien est le plus généreux avec une page et demi, sur le sujet, avec une interview de Jean-François Probst, ancien collaborateur de Chirac qui parle de "mythomanie" et de "soif de vengeance" envers Chirac et surtout Villepin.
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Après avoir affiché une brève, le site Mediapart (accès payant) fait sa Une sur l'affaire avec un article de François Bonnet. "C'est le symptôme également de l'extrême nervosité qui s'est emparée de l'Elysée devant le développement de scandales judiciaires et d'affaires de financement occulte. (...)Le choix a donc été fait d'allumer des contre-feux. Objectif : créer l'effet de souffle qui éteindra ou marginalisera les lentes et complexes avancées de la justice; et qui permettra à quelques médias amis du pouvoir de braquer les projecteurs sur d'autres acteurs." "C'est ainsi qu'il faut comprendre l' « opération Robert Bourgi » lancée dans l'hebdomadaire d'Arnaud Lagardère, Le Journal du dimanche, en marge de la publication, mercredi, du livre de Pierre Péan, La République des mallettes, aux éditions Fayard." |
Les Echos consacrent une colonne à un long billet titré "Troublantes affaires africaines" et estiment qu'il y a assez d'éléments précis pour que la justice ouvre une enquête.
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