Libye : photographe de Paris-Match blessé
annonce le site de l'hebdomadaire. Ses jours ne sont pas en danger.
"Il faut mesurer le danger, repérer avec qui on est et où on va, le plus possible. Il ne faut pas être tête brûlée, mais à un moment s'il y a un mortier qui tombe"... Voici comment Alvaro Canovas expliquait son rapport au danger, sur notre plateau le 17 juin dernier. Deux mois plus tard, mardi 23 août, le photographe a été blessé par balle. Interrogé par l'AFP, le directeur de la rédaction de Paris Match Olivier Royant explique qu'"il a pris une balle de Kalachnikov qui lui a traversé le haut de la cuisse au moment de l'entrée des rebelles dans le QG de Kadhafi. Il était posté à une centaine de mètres du QG en compagnie d'Alfred de Montesquiou, notre journaliste". |
Canovas a reçu les premiers soins sur place puis a été transféré dans un hôpital situé à l'extérieur de Tripoli. Un examen médical a révélé que "l'artère fémorale n'était pas touchée" a précisé Royant. Le lendemain, Canovas a quitté la Libye pour la Tunisie. Il était censé rentrer en France mercredi soir. Un autre journaliste, Bruno Girodon, reporter d'images de France 2 a été blessé mercredi au même endroit. Son état "n’inspire plus d’inquiétude et il va être rapatrié sous peu", a précisé France 2.
En Libye, Canovas a réalisé plusieurs clichés des attaques des insurgés, disponibles sur le diaporama de Paris-Match.com.
A 40 km de Tripoli, les rebelles bombardent à coup de roquette
Les rebelles déterrent les mines déposées par les soldats de Kadhafi
Les habitants de Zintane regardent chaque jour les annonces des derniers morts au combat
Au coucher du soleil, les colonnes rebelles changent de position
L'occasion de revoir notre émission où Canovas expliquait notamment comment il a sauvé la vie d'un gendarme pro-Gbagbo en Côte d'Ivoire.
Cet article est libre d’accès
En vous abonnant, vous contribuez
à une information sur les médias
indépendante et sans pub.
Déjà abonné.e ? Connectez-vousConnectez-vous