"La sénatrice qui se trouvait pauvre" (Atlantico)
Dans le courrier que Boumediene-Thiery a adressé à Chatel le 26 mai, et qu'Atlantico s'est procuré, la sénatrice regrette l'"avis négatif de l'assistante sociale" quant à l'admission de son fils en internat public. Et s'évertue à démontrer qu'elle a besoin de l'aide de l'Etat. Pour elle, sa "situation financière [a] mal été évaluée" : "Si mes revenus de sénatrice sont effectivement de l'ordre de 5 000 euros, je reverse chaque mois 1200 euros au parti politique auquel j’appartiens, je paie également un crédit immobilier à hauteur de 1 500 euros (…) In fine, je dois vivre avec près de 2000 euros et ainsi subvenir aux besoins de mon fils et de ma mère." Sa photo officielle sur le site du Sénat |
Rectification d'Atlantico : "En réalité, le salaire net d’un sénateur s’élève à 5400 euros par mois et surtout, Mme Thiery oublie de rappeler qu’elle bénéficie de 6240 euros de frais de mandat non imposables, hors dépenses de taxis prises en charge par le Sénat." L'article souligne : "Ne reculant devant aucun argument pour convaincre le ministre, [Boumediene-Thiery, ndlr] confie plus loin ne pas être certaine d’être reconduite dans son mandat au mois de septembre et donc de se «retrouver sans revenus»."
A l'entendre, cette sénatrice avait vraiment besoin de la prime de plus de 3 500 euros prévue fin juin pour les sénateurs, et malheureusement retirée début juillet après qu'elle a été rendue publique. Un autre sénateur qui s'affranchit des règles ? Le questeur Pastor, qui a profité du système des notes de frais et produit un faux communiqué du Président du Sénat pour se tirer ainsi d'affaire.
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