DSK : dragueur mais pas harceleur (Libération)
"Prétendre qu’«on ne peut envoyer une femme seule interviewer» DSK est factuellement faux." écrivent Nathalie Raulin (Libération), Virginie Malingre (Le Monde) et Nathalie Segaunes (Le Parisien). "A Libération, au Monde ou au Parisien, chacune d’entre nous a eu l’occasion par le passé de le suivre pendant plusieurs mois, voire plusieurs années, quand il était ministre des Finances, candidat à la primaire du PS ou tout nouveau directeur du FMI prenant ses fonctions. Que peut-on en dire? Nos trois expériences se répondent. Aucun doute, l’homme était dragueur, souvent un peu lourd. Les invitations galantes ou les plongées dans les décolletés étaient un gimmick quasi obligé des débuts de conversation, comme une entrée en matière avant d’en venir au cœur du sujet, l’économie ou la politique. Mais jamais nous n’avons été ni agressées ni menacées." "Donc oui, nous savions que DSK aimait le sexe et le libertinage. Est-il utile de le préciser? Dans le monde politique français, il est loin d’être le seul." Libération samedi 21 mai 2011 |
L'occasion de regarder notre émission "Les femmes ne sont pas des petits bouts de chocolat" Le directeur de la rédaction de Libération, Vincent Giret, y raconte la genèse de cet article, et le débat interne suscité dans le journal par l'affaire DSK.
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