Ce n'est que lorsqu'il engage le pays dans ce qui est, techniquement, une guerre, qu'il ne prononce jamais le mot fatidique. "Nous avons décidé d'assurer l'application de la résolution du conseil de sécurité exigeant un cessez-le feu immédiat et l'arrêt des violences contre les populations civiles en Libye", préfère-t-il dire, se disant prêt à "mettre en œuvre tous les moyens nécessaires, en particulier militaires".

Et si les forces aériennes peuvent s'opposer "à toute agression des avions du colonel Kadhafi contre la population de Benghazi"...

... de "guerre" il n'y a point dans la bouche de Sarkozy.

Après cette mise en bouche, allez donc regarder notre émission de la semaine, avec David Pujadas, une journaliste du Monde et le patron de France Info, consacrée au... journalisme de guerre.

(Zapping Lucie Desvaux)