19
Commentaires

Ploucs, sans dents, etc : les internautes, et leurs dealers

Quel est le métier de base de l'AFP ? Livrer des faits exacts. Par exemple,

Derniers commentaires

Dealer dites-vous D.S....? Les petites phrases et les gros mots de nos puissants seraient-donc des drogues ...?

Et si c'était des raccourcis de raisonnements très parlants , le résumé de leurs pensées , oui leurs pensées .

Pour dire "les sans-dents" il faut avoir peur et détester le peuple , pour "ploucs" se moquer des paysans ( moins lourd que sans-dents ) , etc....

Ne ramenez pas leur mépris , leur haine , leur peur , leur dégout du peuple a une simple erreur de communications ou a une quelconque drogue demander par....par qui au fait...? Nous , les "sans-dents" , les etc....via l'afp...?

a moins , bien-sur , chère D.S. , que tu partages "leurs" valeurs et non-les nôtres , nous , les "sans...etc...."
Sarkozy ou Hollande peuvent bien dire ce qu'ils veulent, ils sont toujours là... même pas carbonisés par l'accumulation de nullités et de bassesses diverses, dites, écrites, promises, faites, en surface ou au dessous...

Même les morts de leurs guerre ne leur coupent pas l'appétit... on imagine Hollande, pendant que son coiffeur à 9000 boules lui fait son brushing, au téléphone, commanditant un assassinat par les services spéciaux ou demandant un 62ème interview...

Ça doit même être un tantinet jubilatoire de pousser la limite de l'odieux aussi loin sachant que les médias travaillent les masses, mais se trouvent impuissants face à leurs maîtres ou aux témoins de mariage de leurs maîtres, ou au gendres de leurs maîtres...

Sinon le problème de base n'est pas la médiocrité et le mépris d'un Sarkozy, pas un scoop, mais bien le rôle de l'AFP!


"Quel est le métier de base de l'AFP ? Livrer des faits exacts..."
"fournisseuse de matériau brut destiné à être usiné par toute la presse"
Il suffirait que Poutine place un agent à l'AFP pour pervertir l'ensemble de la presse française?
" Tous ensemble pour un bon lynchage". Les lyncheurs ( nous, d'après Girard) sont-ils vraiment " ensemble" ? Ou bien s'agit-il d'une unité de façade pour ( se) dissimuler de profondes failles des lyncheurs entre eux, des lyncheurs avec eux-mêmes ? Peut-on encore dire " nous" après le naufrage de l'idée communiste ? La communauté négative ( Bataille), ou désœuvrée ( Blanchot), ou inavouable ( Nancy), sont peut-être les seules pistes.
En essayant de définir la différence entre populaire et populiste, je me suis dit que le populaire veut élever et que le populiste veut rabaisser.
Dynamique fascisante ou "stalinisant" chez le second qui en petit caporal prenant sa revanche fera régulièrement des purges pour couper les têtes qui dépassent, compensation de l'impuissance par pouvoir écrasant, rassemblement par mimétisme de foule, les égaux ne supportant pas qu'on sorte du lot, et le "chef" tenant à montrer combien il est "normal", proche du peuple.
A contrario, le populaire serait celui reconnu pour ses mérites, à qui on accorde qu'il n'est pas comme tout le monde, et qu'on apprécie parce qu'il n'en reste pas moins soucieux de servir l'intérêt général, de faire de sa puissance singulière quelque chose qui porte les autres.

Le populisme serait un peu ce dont parle R. Girard dans "La violence et le sacré", l'égalité sans liberté, la fraternité comme uniforme, et de temps en temps, quand il y a crise, on attrape les moins conformes, l'étranger, la sorcière, le Juif, le nègre, le pédé, le Roi même, et on lui met tous les péchés du monde dessus pour refaire l'unité, crime collectif et bouc émissaire, tous ensemble pour un bon lynchage.

Et quoi de plus populiste que des médias qui flattent la foule, font de l'audimat/vente en s'appliquant à montrer combien ils sont proches d'un "petit peuple" grand consommateur d'égalité, en désignant des aristocrates à qui couper la tête ?
Bon, ils prendront sans doute à garde à ce que ne sortent pas des livres révélant ce qu'il se dit sur le lecteur dans les cercles des rédactions/éditeurs/publicitaires, pas si facile de se rendre populaire en étant populistes.

Mais du coup, une pensée en entrainant une autre, j'ai embrayé sur la question de Nuit Debout pour me dire que quand des personnes populaires (Lordon & al.) ont refusé de devenir porte-parole, de se mettre en avant, c'est à ce moment-là qu'on passait au populisme. Idem avec ces mouvements dits "citoyens" qui veulent effacer le singulier, faire de la non-élection, du tirage au sort dans une masse indifférenciée, appelant autoritaire qui pourrait faire autorité, ne se sentant libres ou puissants que par comparaison, dans le regard extérieur, le jugement sur eux-mêmes et autrui plutôt que l'expression spontanée de ce que chacun peut et la reconnaissance de ce que ça porte et apporte. Mieux vaut être élu comme simple numéro que de risquer de perdre l'égalité "conviviale". On est si bien ensemble, tous pareils, au même niveau, "all inclusive"...

On reste dans une politique de la bêtise quand on veut une égalité sans raison, n'évaluant pas raisonnablement ce que peut apporter à tous untel ou untel, l'intérêt qu'il y a à le favoriser (serait-il journaliste ou politique...), et sans doute de la méchanceté (bête et méchant...) quand ça traduit de manière plus perverse la volonté de pouvoir d'impuissants protégeant leur position, borgnes se cherchant un peuple aveugle.
"Inspirer des passions tristes est nécessaire à l’exercice du pouvoir", disait Deleuze commentant Spinoza, qui veut le rabaissement des puissances plutôt que leur réorientation est du tyran en puissance, serait-il "le peuple". Ultimi barbarorum.
J'ai entendu sans y prêter plus d'attention que ça une chronique sur France Info "Moi président" avec pour candidat virtuel Dominique Wolton

et ce monsieur spécialiste des com nous disait qu'il fallait arrêter toute cette hyper-médiatisation, peopolisation des hommes politiques qui est un embarras pour tous, de l'homme politique lui-même au citoyen en passant par le journaliste.

Aussi, celui qui est à la source doit-il lui-même maîtriser sa parole.

Mais voilà, on en est loin. Et les sieurs Sarkozy (emballé par Trump qui fait encore pire que lui, au point qu'il doit être jaloux) et Hollande (qui a besoin d'un confessionnal médiatique pour lui servir de "peacemaker" abusent des petites discussions dans l'espoir qu'un bon mot rapporté va faire le buzz qui leur servira à remonter la pente tels des Sisyphe. Le problème, c'est que parfois ce qui suinte de ces épanchements amicaux va dans le sens contraire. Et y a du plouc dans l'air.

Quant à la dame Triertwitter, c'est un cas à part, c'est de la tragédie antique où les Alexandrins ont 40 caractères. Si on peut rire de la voir user des réseaux pour ses vengeances de femme délaissée par le premier scootériste venu, on peut au moins lui reconnaître d'avoir mis Hollande sous un éclairage définitif, comme ceux qui finissent à attraper une anguille dans leur filet.

Devait-on nous épargner cela ? Devait-on nous épargner le p***ssy de Donald Trump pour que nous puissions juger le candidat sans passer par l'homme, comme si un socialiste pouvait dédaigner les moins bien nantis, comme si un candidat à la Présidence américaine pouvait traiter les femmes comme DSK, les femmes de chambre !!!
Gloire donc à Alain Duhamel qui se refuse depuis toujours à faire état des Off, qui ne travaille que sur documentation ou sur déclarations certifiées conformes.
Tellement critiquable et critiqué par ailleurs mais quand c'est bien faut le dire.
Superbe chronique.

Je suis en train de lire le nouvel opus de Lordon " les affects de la politique " - pour moi, son meilleur et de loin!!! - où il écrit " Si quelque chose mène le monde, ce ne sont pas les idées elles-mêmes, ce sont les complexes qu'elles forment avec des affects qui viennent les véhiculer ". Je l'entends comme avec quel affect prend-on des décisions.

Les décisions de cliquer sur le bouton retweet ou like ou autres, mais qui permet de faire suivre cette information. Car bien entendu ce que DS montre ici c'est toute la chaîne d'information qui nourrit le buzz, buzzfeed et surtout sa source.

Comme à chaque fois, c'est l'indignation. Être indigné que des personnes puissent être mauvais. Non pas seulement de dire des choses méprisante, mais de faire des raccourcis de réflexion en utilisant des articles définis pour mépriser tout un groupe. " LES policiers, LES juges, LES sans-dents, LES ploucs " Avec quel affect ont-ils pris la décision de dire ces phrases? Elle est bien là polémique de " LES ploucs ". Quel est l'affect de NS.

Avec quel affect DS écrit-il cette chronique du matin. Il cherche à comprendre car " " Comprendre " c'est ce que fait l'homme qui, promettant spontanément sa complexion dans le monde qui l'entoure, le met en sens. " C'est de se projeter dans ses journalistes et de chercher à comprendre la création de ce buzz.
Et nous de même, de se projeter dans ces politiciens et se se demander s'il est bien de dire cela. Et de vouloir partager son indignation.

Mais être conscient de ces décisions et de savoir avec quels affects on les prend, c'est déjà amélioré cette chaîne d'information. Nous sommes TOUS des dealers potentiels ;)
Mon confrère de Libé, Alain Auffray, a bien raison de sonner les cloches à tous les confrères qui en font l'aliment de base du débat pré-présidentiel. Pendant que brûle la planète, on nous distrait avec des sous-polémiques, un débat politique low cost.

Cette phraséologie est pourtant typique des politiciens qui jurent à chaque fois la main sur le coeur de parler des "vrais problèmes" et de cesser les polémiques médiatiques qui en détournent les gens, alors qu'ils les alimentent quotidiennement avec la complicité des journalistes.
Ca serait donc bien de ne pas employer ce même langage moralisant, faussement dénonciateur - et de ce fait totalement dévalué - et d'en finir avec ce lieu commun de la "distraction" (et par pitié le coup de la "maison qui brûle" pendant qu'on regarde ailleurs, on en peut plus depuis Chirac).

Penser que les journalistes parviennent à détourner les lecteurs de la "planète qui brûle" en les distrayant avec des "sous-polémiques", c'est continuer à prendre ces derniers pour des cons.

Auffray dit seulement qu'il faudrait que les journalistes arrêtent de nous prendre pour des cons en présupposant notre incapacité à comprendre le sens des mots et des phrases dans leur contexte et à saisir l'intention du locuteur au delà de l'ambiguïté inhérente du discours en général - et en particulier lorsqu'il s'agit d'un homme politique.

Apparemment, il n'y à qu'à @si qu'on est incapable de le faire - ou qu'on feint de l'être?

Sarkozy a prononcé une phrase sur laquelle s'opposent deux interprétations...opposées.

Ce n'est pas du tout ce qu'écrit Auffray ni ce que tout le monde a compris en vertu des capacités élémentaires citées précédemment:

Quand Sarkozy explique qu’il fait campagne pour séduire l’électorat populaire, ce n’est pas pour traiter d’imbéciles ceux qui votent pour lui. En parlant de «ploucs», il ne fait que parodier ce qu’il croit être le vocabulaire de l’«élite» avec qui il déjeune.

Il n'y a absolument aucun conflit d'interprétation dans cette affaire pour quiconque exerce cette capacité élémentaire à comprendre les intentions du locuteur, ce que tout le monde sait faire, sauf à @si, où l'on pense que seul un micro caché est capable de trancher - comme si les micros étaient compétents en matière de compréhension du discours!!

Sauf à imaginer qu'une créature buissonoïde, avec enregistreur, se soit glissée au déjeuner "off" de l'AFP, on ne le saura jamais.

C'est faux, tout le monde a parfaitement compris. Là aussi ce n'est absolument pas le problème de savoir si ces citations sont authentiques ou pas, mais simplement comme l'écrit Auffray "que tout cela est nul, non avenu, et que nous le savons tous".

Le fait même d'entretenir la pseudo part de mystêre concernant l'authenticité de ces phrases comme si cela recouvrait un quelconque enjeu journalistique ou politique contribue à entretenir le cirque que vous croyez dénoncer.
Surtout que ce qui circule sur les files c'est plutôt la #loitravail, le non wallon, et leur négociations, et surtout les animaux .... ça les animaux, de la naissance a la mort , plutot que les paroles de politiques.
Ils parlent trop. Leur but: GAGNER. Il est veinard celui qui peut aller se promener aux antipodes de notre pauvre pays infesté de politicards. Au retour il faudra choisir le moins mauvais en prenant soin de virer le menteur patenté, le pire de tous, grimpé sur talonnettes ,index vengeur pointé vers qui ne veut plus l'entendre, le roi des ploucs.
http://www.academie-francaise.fr/dealer
"Dealers"

Si l'actualité est une drogue, pénalisons les clients !
"faits exacts"
L'exactitude, comme l'inexactitude, ne qualifie pas des faits mais éventuellement la façon dont ils sont rapportés.
Ce qu'écrit Alain Auffray dans son article de Libé, c'est que quand Hollande traite les pauvres de sans dents, Sarkozy la frange populaire de son électorat de ploucs, quand Juppé avoue qu'il n'aime pas la police, ce n'est pas exactement ce qu'ils ont voulu dire.
Dès lors, il n'est pas étonnant que lorsqu'ils présentent un programme, son contenu n'ayant pas la même signification pour eux que pour nous, on ait ensuite la désagréable impression qu'il n'est pas appliqué.
Les faits inexacts sont souvent plus lourds de sens que les faits exacts.

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


50 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.