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Oui, déconstruisons le 20 heures, avec Pujadas !

Donc, le 20 Heures de Pujadas charrie une idéologie : l'idéologie de la croissance

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Regarder Pujadas ? Je n'peux pas.
Ce qui est gênant - euphémisme - ce n'est pas tant que le sieur Pujadas pense ce qu'il pense car après tout chacun a le droit de penser ce qu'il veut mais plutôt qu'il développe une idéologie contraire à l' intérêt générale sur une chaîne publique. Complémentairement son statut et son salaire ne sont pas, je suppose, conforme au statut général et à la grille indiciaire de la fonction publique. Moralité : s'il était cohérent avec les valeurs qu'il affiche sa place serait ailleurs. Bon mais ça il n'en a rien à foutre. Comment peut-on le regarder ?
David Pujadas restera pour l'éternité ( et même peut-être au-delà ) l'homme de la déconstruction des tours du Word Trade Center, un certain 11 septembre.

"Wouah ! Génial ! "
Sinon pour attaquer un cash converters, faut vraiment crever la dalle, parce que dans le genre pacotille d'occasion...
[quote=Daniel Schneidermann]Oui, déconstruisons le 20 heures, avec Pujadas !

En se donnant comme tâche la déconstruction des récits médiatiques quotidiennement (re-)servis au public, @si a placé l'exigence assez haut. Faut-il le rappeler, le terme de déconstruction a été d'abord "découvert" par Gérard Granel traduisant Heidegger avant de servir d'étendard à Jacques Derrida. Ce qui signifie qu'on ne saurait l'assimiler à la simple déploration-dénonciation des médias: dont, symptomatiquement, l'on omet avec cette dénomination ce qui en fait la "moderne" spécificité, à savoir qu'ils sont des mass-médias. Dérive supplémentaire: le glissement de la déploration-dénonciation à la dérision.

La différence entre ces trois "dé-", pour se limiter à l'essentiel, réside en leur objet et leur temporelle portée. Objet et portée de la déconstruction: "la structure onto-théologique de la métaphysique", soit de cette pensée qui définit ce que, depuis Platon, l'on appelle philosophie au sens précis: gréco-occidental autrement dit. Objet et portée de la déploration-dénonciation: la retombée de cette pensée dans la politique et l'idéologie, qui également spécifient l'occident. Objet et portée de la dérision: la chute en comédie de ce qui nous a pré-définis avant la philosophie: à savoir, la tragédie.

Quelle relation entre ces trois-là et la télévision ? Quelle relation autre que d'exploitation ? Poser la question c'est y répondre: avec, grâce à Mac Luhan. N'affecter donc, comme vous l'avez fait, de se tromper de compagnon de déconstruction que par dérision: mais remonter "aussi" par conséquent de Pujadas à la condition d'assujettissement (de soi-même et d'autrui) qui professionnellement le définit.
Cocos, écolos, croissance, tout ça, juste l'occasion d'indiquer un événement demain, à Grenoble, rencontre avec Charles Piaget (ex-syndicaliste chez Lip), Frédéric Lordon, François Ruffin et les salariés de l'entreprise Ecopla qui veulent reprendre leur boite en mode auto-géré après avoir été vendus, revendus et ruinés par des financiers divers : page Facebook dédiée.
Ca devrait pouvoir se suivre en direct, en vidéo, à distance, à partir de 19h : soirée en direct sur Fakir
Il lui reste encore du chemin à faire, à Pujadas.
En gros, il dit que "l'argent seul ne fait pas le bonheur". Car il faut aussi être gentil, se faire des bisous, et ça, le PIB ne le mesure pas. On est en plein café du commerce néolibéral. Le premier banquier venu est capable de sortir ce genre de banalités dépolitisées. Business is business, mais avec un soupçon de modération quand même, et "la vertu sauvera le monde".
Sur "l'idéologie de la croissance", Pujadas surjoue une lucidité qu'il n'a pas. Pour en faire une critique consistante, il aurait fallu parler des postulats bidons sur lesquels elle repose, de ses implications en termes d'écologie, de répartition de richesses...
"Allez expliquer aux smicards, qu'ils n'ont pas besoin de "davantage de richesses". Vieux débat, entre cocos et écolos."
Oui ça c'était dans l'ancien monde, car aujourd'hui les jeunes et vieux vrais précaires et pas seulement les smicards sont eux, elles passé-e-s de l'autre côté du miroir et aiment radicalement la décroissance, celle d'un monde où même l'argent est devenu une valeur OBSOLÈTE.

Mais que Pujadas continue de flipper un peu car ce qu'il véhicule depuis son petit journal n'est pas de l'idéologie cachée, c'est de l'idéologie bien obscène qui s'offre chaque jour davantage aux yeux de tous-toutes!

Et c'est bien pour ça, d'ailleurs, qu'il se risque à l'avouer enfin au grand jour, le malheureux, c'est bien parce que le roi est nu et qu'il le sait !

Alors autres sujets de déconstruction possibles:

- La fausse démocratie, les faux débats publics, le consentement organisé et toutes la diffusion de la messe libérale et ses croyances autour de la Terreur qui tient à genoux le pauvre monde, les connivences du politique et de la mafia,etc, etc..

Oui, ça va faire du taf si on s'y met! ;))
Allez expliquer aux smicards, qu'ils n'ont pas besoin de "davantage de richesses". Vieux débat, entre cocos et écolos.

La fameuse "croissance", qu'elle soit positive ou négative (sic), ne profite jamais aux smicards.
Le problème n'est pas la production de richesses, mais leur répartition.
Et il n'est nul besoin d'être "coco" pour faire ce constat.
« Combien de sujets consacrés à la délinquance des "faibles", contre combien sur la délinquance des "forts » ?
Combien de sujets sur les fraudes sociales, contre combien sur la fraude fiscale, dont le montant est cent fois supérieur ? »

La fraude sociale n’est pas exclusivement pratiquée par les « faibles », je vous rappelle.
Elle regroupe la fraude aux cotisations sociales (pratiquée par les entreprises) et la fraude aux prestations sociales.

Les nouvelles formes de fraudes aux cotisations sociales.
La paille et la poutre quoi ; ou plutôt quand la poutre est dans la paille.
Comme si il avouait que pujadas se traduit par poujadisme, mais pour les gros, pas les petits, commerçants.
Il est un rien machiavélique, le gars, il avoue une petite idéologie anodine, qui va bon train, pour mieux cacher les autres.
Le procès Luxleaks... Les paris sont ouverts. D'un côté, des lanceurs d'alerte dont la justice a bien du mal à admettre qu'ils le sont, de l'autre, une ancienne ministre qu'on n'a pas manqué d'alerter, mais qui préférait regarder ailleurs. Les uns luttant contre l'évasion fiscale, l'autre organisant la dilapidation de l'argent public. Et pourtant, on imagine bien qui sera condamné, et qui ne le sera pas.
..."Oui, le journal véhicule sans doute une vision du monde : l'idée implicite que le salut et le bonheur résident dans la consommation ou l'accumulation des richesses "

...Mais non, il n'est pas question de changer quoi que ce soit. Que je l'avoue ne signifie pas une révolte de la part. Je suis payé pour faire ce travail précis un point c'est tout.

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