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Méfions-nous des vents coulis, et des clichés
Elle se tient de profil, dans l'ombre, mais tourne son visage éclairé vers le photographe. Sa main gauche relève le col de son blouson, se protège d'un vent coulis. Elle, c'est Leïla Slimani, lauréate du prix Goncourt 2016. Lui, c'est Joël Saget, qui eut la bonne idée de la photographier en septembre dernier. Ce très joli portrait se retrouve un peu partout dans la presse. Exemples :
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Derniers commentaires
...réhabilitons le col Mao ! ...je suis déjà sorti ...
[quote=Alain Korkos]Des images vues et revues. Qui ont la capacité de nous rendre sympathiques absolument n'importe qui
N'exagérons pas, dans le cas de la dernière photo, qui suit cette phrase, il y a une impossibilité absolue
Avec les mêmes gestes et le même éclairage, l'objet photographié reste ce qu'il est, et dans ce cas on fait plutôt une analogie aux cols montés d'une époque nauséabonde
N'exagérons pas, dans le cas de la dernière photo, qui suit cette phrase, il y a une impossibilité absolue
Avec les mêmes gestes et le même éclairage, l'objet photographié reste ce qu'il est, et dans ce cas on fait plutôt une analogie aux cols montés d'une époque nauséabonde
Jolie chute...
Et en effet, on s'est laissé séduire par les premiers portraits, pourquoi résister à celui qui clôt la série?
Et en effet, on s'est laissé séduire par les premiers portraits, pourquoi résister à celui qui clôt la série?
Justement c'est tellement vu et revu qu'on dirait que ses gens 'pete plus haut que leur cul' surtout Le Pen et le vieux, ils veulent faire moderne et super en faite c'est parvenu, classique, et le coup de la photo en noir et blanc, ouf , quel modernisme, on irait des gens qui aime les artistes contemporains qui n'inventent plus, qui ne créée plus, mai qui copies les objets usuels en les detrournant de leur utilité pour leur donner un 'sens' , enfin un truc facile a faire, pas cher, reproductible, sans imaginaire, sans qualité artistique, c'est comme si les chercheuses réinventaient chaque année la théorie de la relativité ...J'ai un peu les boulle si déjà a 40 ans je trouvais que le monde ne proposait rien de nouveau que de refaire les meme choses qu'en 1939 , et a 50 ans je voie que ça perdure encore plus , au point de s'extasier sur du réchauffé. Dire que les 'biens 'pensant' nous disent que le protectionnisme est archaïque , alors que ça n'a duré que peut de temps en France et nous a apporté énormément de modernisme, comme les conges payés, un modernisme sans cesse renouvelé, mais ce genre de photo ...
Je me demande s'il n'y a pas une contrepéterie possible avec vent coulis.
Yousuf Karsh photographe portraitiste reconnu (de loin comme de près) n'a photographié, au travers des diverses personnalités, que Yousuf Karsh.
Et Joël Saget et ses gueules d'écrivains ?
Et Joël Saget et ses gueules d'écrivains ?
Le problème avec ce genre de mise en scène est que le modèle semble devoir se fondre dans le dispositif...
La lourde retouche fondu au noir venant éliminer toute réalité du moment.
La conséquence étant le vide expressif du modèle, la priorité étant donnée au rendu photographique et éditorial de l'image, les visages semblent figés dans une pose qui sied à "l'artiste".
Une photo contrastée, fond neutre, facilement adaptable, "responsif", mais rien dans le regard.
Du travail d'agence à but de diffusion.
La lourde retouche fondu au noir venant éliminer toute réalité du moment.
La conséquence étant le vide expressif du modèle, la priorité étant donnée au rendu photographique et éditorial de l'image, les visages semblent figés dans une pose qui sied à "l'artiste".
Une photo contrastée, fond neutre, facilement adaptable, "responsif", mais rien dans le regard.
Du travail d'agence à but de diffusion.