Commentaires
Les députés UMP twittent leur défouloir
Après les journalistes révélant sur internet les rumeurs ou les résultats électoraux qui circulent dans leurs rédactions, au tour des députés de débattre du rôle et de la place de twitter dans leur pratique professionnelle. Plusieurs députés ayant "twitté" la réunion à huis-clos organisée le 23 mars, le débat s'est engagé... sur twitter.
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Derniers commentaires
Le Fillon Président n'a-t-il pas débouché sur une interdiction de plateau de TF1 de Fillon par le président ?
Je crois que le président qui tire plus vite que son ombre n'est pas prêt à laisser quiconque monter dans son ombre.
http://anthropia.blogg.org
Je crois que le président qui tire plus vite que son ombre n'est pas prêt à laisser quiconque monter dans son ombre.
http://anthropia.blogg.org
Déclaration du Président à l'issue du Conseil des ministres [www.elysee.fr]
Pas de tweets à déclarer ?
Pas de tweets à déclarer ?
"Quand la Commission des Affaires économiques auditionne Henri Proglio le 28 octobre 2009, sur sa stratégie pour EDF, rien ne doit filtrer "
Ah bon?
Cà mériterait d'être un peu plus argumenté.
Ah bon?
Cà mériterait d'être un peu plus argumenté.
Une fois de plus, trop de "buzz" tue l'info !
Cette histoire de transparence ne tient pas la route deux minutes.
Il suffit pour s'en rendre compte d'examiner un instant la manière dont Sarkozy dirige le pays depuis 2007.
Ministres et députés sont dépossédés de leurs fonctions et remplacés par des conseillers proches du président, dans l'opacité la plus totale.
Il suffit de se pencher sur la suppression de la pub sur France télévisions pour s'en rendre compte, le ministre en poste à l'époque apprenant la nouvelle en même temps que les journalistes.
Prétendre que twitter et le net contribuent à rendre transparents les processus décisionnels qui se trouvent au sommet de l'Etat est au mieux naïf, au pire hypocrite. C'est oublier que Sarkozy centralise le pouvoir jusqu'à piétiner, parfois, la séparation desdits pouvoirs. Cette méthode de gouvernement a de beaux jours devant elle, Sarkozy en ayant développé la culture, d'abord, mais aussi du fait de la présence permanente de téléphones portables, avec les vidéos, sms et tweets, qui poussent les hommes politiques à verrouiller la parole politique.
C'est comme la disparition du off : celle-ci n'est pas suivie par davantage de transparence. Elle est remplacée au contraire par un cadenassage du discours, jusqu'à rendre polaires les relations entre journalistes et hommes politiques, et contribue au développement des "éléments de langage" qui nous débectent tant : si on ne peut plus rien dire il faut pré mâcher son discours à l'avance. Si le phénomène de cour est un poison (cf. Barbier) la défiance n'est pas un progrès.
Par ailleurs, je m'interroge sur les fruits de cette transparence : quelle est la valeur des informations récoltées ?
Est-il vraiment indispensable de savoir que Debré n'est pas content sur tel ou tel sujet, ou que le député UMP de l'Isère en vaut au président pour la nomination de Migaud (ah ouais, sans blagues) ?
Je préférerais en savoir davantage sur les négociations qui président aux grandes réformes de Sarkozy, avec un éclairage sur les positions des partenaires sociaux, les points d'accord et de désaccords. Mais là-dessus, point de transparence. Forcément, puisque tout est décidé sans discussion dans un bureau élyséen.
La transparence, on vous dit.
Il suffit pour s'en rendre compte d'examiner un instant la manière dont Sarkozy dirige le pays depuis 2007.
Ministres et députés sont dépossédés de leurs fonctions et remplacés par des conseillers proches du président, dans l'opacité la plus totale.
Il suffit de se pencher sur la suppression de la pub sur France télévisions pour s'en rendre compte, le ministre en poste à l'époque apprenant la nouvelle en même temps que les journalistes.
Prétendre que twitter et le net contribuent à rendre transparents les processus décisionnels qui se trouvent au sommet de l'Etat est au mieux naïf, au pire hypocrite. C'est oublier que Sarkozy centralise le pouvoir jusqu'à piétiner, parfois, la séparation desdits pouvoirs. Cette méthode de gouvernement a de beaux jours devant elle, Sarkozy en ayant développé la culture, d'abord, mais aussi du fait de la présence permanente de téléphones portables, avec les vidéos, sms et tweets, qui poussent les hommes politiques à verrouiller la parole politique.
C'est comme la disparition du off : celle-ci n'est pas suivie par davantage de transparence. Elle est remplacée au contraire par un cadenassage du discours, jusqu'à rendre polaires les relations entre journalistes et hommes politiques, et contribue au développement des "éléments de langage" qui nous débectent tant : si on ne peut plus rien dire il faut pré mâcher son discours à l'avance. Si le phénomène de cour est un poison (cf. Barbier) la défiance n'est pas un progrès.
Par ailleurs, je m'interroge sur les fruits de cette transparence : quelle est la valeur des informations récoltées ?
Est-il vraiment indispensable de savoir que Debré n'est pas content sur tel ou tel sujet, ou que le député UMP de l'Isère en vaut au président pour la nomination de Migaud (ah ouais, sans blagues) ?
Je préférerais en savoir davantage sur les négociations qui président aux grandes réformes de Sarkozy, avec un éclairage sur les positions des partenaires sociaux, les points d'accord et de désaccords. Mais là-dessus, point de transparence. Forcément, puisque tout est décidé sans discussion dans un bureau élyséen.
La transparence, on vous dit.
N'ayant pas twitter, et n'étant pas fan de ce genre de "nouveautés", je ne peux me fier qu'à ce qu'@si nous raconte...
En tout cas, il y a quelque chose de pourri [s]au royaume[/s] en République de France.
Vivement qu'il dissolve l'Assemblée Nationale ;o)))... (quoique le PS n'a pas l'air d'être prêt)....
En tout cas, il y a quelque chose de pourri [s]au royaume[/s] en République de France.
Vivement qu'il dissolve l'Assemblée Nationale ;o)))... (quoique le PS n'a pas l'air d'être prêt)....
« Favennec, lui, a brossé à grand trait l'ambiance : des députés "vilipendant" la stratégie d'ouverture sarkozyenne et un François Fillon "plébisicité" par le groupe UMP. Selon Reuters, le député a même relayé un cri "Fillon Président !", avant d'effacer ce message. »
Je n'ai pas de compte Twitter : on peut effacer facilement un message posté sur son compte Twitter ? Je demande car tout n'est jamais évident en informatique ( comme en tout autre chose ); une fois twittée, une info peut-être retwittée si j'a bien compris l'émission "consacrée" à Twitter sur @si; si l'autieur initial supprime le billet initial, qu'advient-il des bébés twitters ? Eux aussi sont effacés automatiquement ?
[Michel Chevalet] Alors comment ça marche ? [/Michel Chevalet]
P.S. : merci Dan de cette cyber-enquête ;-)
Je n'ai pas de compte Twitter : on peut effacer facilement un message posté sur son compte Twitter ? Je demande car tout n'est jamais évident en informatique ( comme en tout autre chose ); une fois twittée, une info peut-être retwittée si j'a bien compris l'émission "consacrée" à Twitter sur @si; si l'autieur initial supprime le billet initial, qu'advient-il des bébés twitters ? Eux aussi sont effacés automatiquement ?
[Michel Chevalet] Alors comment ça marche ? [/Michel Chevalet]
P.S. : merci Dan de cette cyber-enquête ;-)