on a quand meme un gros problème de date, si la photo a ete prise en mai dernier , donc mai 2016, comment pouvaient elle ilustrer des articles en 2015 ?

Pas été très simple à retrouver, mais cette photo a été diffusée pour la première fois par Zaina Erhaim depuis Alep le 4 mai 2015, après le bombardement d'une maternelle dont elle était proche, sinon témoin. Elle est créditée sur cette page, quoique ne disant pas si c'est elle qui a pris la photo. Néanmoins, je n'ai pas pu en trouver de trace plus ancienne sur Twitter, donc si elle ne l'a pas prise, c'est possiblement la première à l'avoir rendue publique. Suffirait peut-être de lui demander ^^

EDIT: La diffusion, c'est le 4 mai, le bombardement la veille.

Faudrait obtenir le fichier image original, et ainsi le soumettre à une appli type FotoForensics pour au moins déterminer la date de prise de vue. A défaut de la localisation, sauf si elle a été prise depuis un téléphone 3G...etc.

Un article de The Guardian avec encore des photos d'enfants mais tout laisse croire qu'elles n'ont pas été recyclées
"Lydia Shelly, an Australian lawyer and community advocate, tweeted: “We need a political & social resolution to conflict in Syria & Iraq. We are losing a whole generation of children.”"

Et pendant ce temps-là, à Istanbul, on éxécute les "déviants".
Après la décapitation d'un réfugié syrien homosexuel il y a deux semaines, une jeune femme transgenre, figure de la Gay Pride de 2015, a été retrouvée morte le 8 août dernier, dans un quartier résidentiel stambouliote, le corps entièrement brûlé.

Ce matin il y avait un reportage sur France Info. Des combattants syriens soignés dans des hôpitaux israéliens tandis qu'avant hier on apprenait la énième fâcheuse méprise d'un hôpital bombardé au Yémen.

Si les ennemis héréditaires en viennent à sauver des vies arabes et si par contre d'autres arabes tuent des femmes et des bébés arabes dans une maternité Yéménite, on ne sait plus très bien la logique qui sous-tend notre monde.

Si les mêmes photos d'enfants blessés sont republiées avec la même volonté de soulever l'indignation dans un camp ou un autre, on ne sait plus très bien si l'indignation a encore une raison d'être

C'est un peu comme si les nazis s'étaient servi des photos des camps pour dénoncer la "cruauté" des alliés

Pour faire mon AVS : vraiment, ces gosses pèlent.

Tout ça pour dire que ça n'empêchera pas un navion de bombarder et un politicien de bomber le torse

Ces sales gosses commencent à nous les briser.