La presse écrite veut taxer "les acteurs du numérique"
Vif débat en perspective: le Syndicat de la presse quotidienne nationale souhaite l'instauration d'une taxe sur les fournisseurs d'accès à internet, les portails, les fabricants de matériel et les moteurs de recherche, afin de redistribuer les sommes perçues aux éditeurs de presse en ligne. La raison invoquée : les quotidiens ont beaucoup investi dans leur diffusion sur internet et souhaitent maintenant récupérer une partie de la valeur ajoutée qu'ils apportent, selon eux, au web. En jeu, potentiellement 150 millions d'euros. Médias traditionnels et pure players ont commencé à s'empoigner sur Twitter.