18
Commentaires

Gad : et voilà l'épouvantail du travailleur roumain !

Attention, l’épouvantail du travailleur roumain est planté. Par un parti nationaliste ? Un groupe de salariés en colère ? Non. Par Le Parisien. La semaine dernière, le quotidien faisait sa une sur les négriers de l’intérim. Prenant comme prétexte l’actualité bretonne – les abattoirs Gad ferment trois sites de production et embauchent dans le même temps des intérimaires roumains – Le Parisien dénonçait cette concurrence déloyale. Point d’orgue de la démonstration : une fiche de paye qui prouve que les Roumains sont payés 557,82 € net par mois. Un chiffre démenti par la direction, et qui a valu un discret rectificatif le lendemain. Mais le mal est fait : les salariés roumains nous piquent notre boulot. Pourtant, entre bourde et amalgame se cache un vrai sujet, celui des salariés détachés venus des pays de l’Union européenne, une pratique autorisée par une directive permissive qui donne lieu à de nombreux abus.

Derniers commentaires

Le scandale, c'est le recourt à l'intérim...
Anne Sophie,

Ce qui est intéressant dans votre chronique c'est la désinformation pratiquée par le Parisien et sa pseudo journaliste. Elle a choisi un angle de traitement pour nourrir le discours ambiant et elle s’est vautrée. A la lecture de vos éléments, qui nous donnent une perception radicalement opposée, c’est encore une leçon de journalisme édifiante ! Offrez-lui un abonnement gratuit pour son instruction. Pitoyable…
Quoi ? Mais nous aurions donc besoin d'étrangers forts et prêts à pratiquer des travaux pénibles pour travailler chez nous ?
Ce ne serait donc pas par pur grandeur d'âme que nous accueillons tous ces étrangers en France ?

Je suis de Josselin, j'y ai passé ma jeunesse, et je ne suis pas allée travailler à l'abattoir. J'ai préféré aller travailler dans l'administration et dans la région parisienne, où se trouvent plus d'accès à la culture. Et tous mes amis se trouvent également, en général, dans des grandes villes, où le travail est mieux rémunéré.

Je n'ai pas compris pourquoi l'abattoir de Josselin n'embauchait pas les salariés de Lampol Guimiliau s'ils ont besoin de bras, ceux des autres abattoirs peuvent convenir, non ? J'imagine qu'ils préfèrent rester dans leur plou.

Très bien l'article.
Merci pour ce billet, Anne-Sophie.
" Le groupe a acheté les services d'une entreprise portugaise, ASTP, qui a elle-même recouru à une agence de travail temporaire lusitanienne"

Mon dieu, des portugais faisant appel à de l'intérim lusitanien...il ne manquerait plus que cette agence sous-traite elle même à des travailleurs du sud ouest de la péninsule ibérique pour qu'on ait effectivement...une seule nationalité en tout et pour tout.

PF
Triste époque ! Quand je pense à tous ces fainéants qui aiment mieux être au chômage qu'équarrisseurs au smic...

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


50 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.