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Chut ! Le Lay, Mougeotte et Villeneuve bientôt en correctionnelle
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Je ne trouve pas d'articles actualisés sur le jugement en correctionnel .. dommage, car il a bien eu lieu le 29 et 30 mai dernier au TGI d'Alès dans le gard ... Mise en délibéré au 4 juillet certes, mais il y aurait pourtant tellement de choses à dire ...
Charles Villeneuve qui se justifie en prétextant que son reportage avait une orientation PEDAGOGIQUE et pouvait avertir les téléspectateurs des risques possibles de croiser des individus comme ces PRESUMÉS COUPABLES ... (oubliant qu'on parle de présumés innocents ...).... Ca en dit long sur les motivations et la position de ce dernier !!!!
Charles Villeneuve qui se justifie en prétextant que son reportage avait une orientation PEDAGOGIQUE et pouvait avertir les téléspectateurs des risques possibles de croiser des individus comme ces PRESUMÉS COUPABLES ... (oubliant qu'on parle de présumés innocents ...).... Ca en dit long sur les motivations et la position de ce dernier !!!!
Voici ce que j'avais écrit le 5 juin 2004 dans mon journal :
Samedi 5 juin 2004 dans un gros bourg ardéchois, on baptise l’hôpital local du nom de son ancien directeur, ancien maire, disparu l’an dernier et qui a particulièrement œuvré au développement de cet établissement. Un événement local auquel la population est associée, le genre d’événement qui a lieu dans tous les autres coins de France à d’autres moments. Il y a bien un peu plus de personnalités qu’à l’ordinaire, on fait mine de croire que la proximité du 13 juin n’y est pour rien. Il y a surtout un journaliste de TF1, caméra légère, qui tourne, fait des gros plans, des zooms sur la foule… Cette commémoration est donc si importante ?
Il faut dire que le même jour, on pose une autre plaque sur un autre bâtiment du même hôpital. Celle-ci est au nom de Marjorie, une jeune aide-soignante de l’établissement, assassinée il y a un peu plus d’un mois dans des conditions sordides. Un cortège est organisé, l’autre bâtiment est loin, le chemin monte fort et il fait déjà chaud en Ardèche. Le journaliste virevolte, filme les gens qui peinent et pose des questions : « Alors Madame, c’est dur de marcher, mais vous le faites quand même, vous le faites pour Marjorie, dites-le Madame à la caméra, que vous le faites pour Marjorie » dit-il à une dame âgée. « Vous ressentez quoi, Madame en pensant à Marjorie, dites-le Madame à la caméra. Qu’est-ce que vous feriez à ceux qui ont fait ça, Madame ? »
Dégoûté, j’avoue avoir dépassé très rapidement ce « journaliste » sans écouter la suite et sans oser intervenir à cause de la solennité de l’instant. La question suivante était peut-être sur la peine de mort, non là, j’extrapole… Je ne relate pas très bien les faits, j’ai regretté de n’avoir pas été plus attentif afin de bien me souvenir des termes exacts.
Samedi 5 juin 2004 dans un gros bourg ardéchois, on baptise l’hôpital local du nom de son ancien directeur, ancien maire, disparu l’an dernier et qui a particulièrement œuvré au développement de cet établissement. Un événement local auquel la population est associée, le genre d’événement qui a lieu dans tous les autres coins de France à d’autres moments. Il y a bien un peu plus de personnalités qu’à l’ordinaire, on fait mine de croire que la proximité du 13 juin n’y est pour rien. Il y a surtout un journaliste de TF1, caméra légère, qui tourne, fait des gros plans, des zooms sur la foule… Cette commémoration est donc si importante ?
Il faut dire que le même jour, on pose une autre plaque sur un autre bâtiment du même hôpital. Celle-ci est au nom de Marjorie, une jeune aide-soignante de l’établissement, assassinée il y a un peu plus d’un mois dans des conditions sordides. Un cortège est organisé, l’autre bâtiment est loin, le chemin monte fort et il fait déjà chaud en Ardèche. Le journaliste virevolte, filme les gens qui peinent et pose des questions : « Alors Madame, c’est dur de marcher, mais vous le faites quand même, vous le faites pour Marjorie, dites-le Madame à la caméra, que vous le faites pour Marjorie » dit-il à une dame âgée. « Vous ressentez quoi, Madame en pensant à Marjorie, dites-le Madame à la caméra. Qu’est-ce que vous feriez à ceux qui ont fait ça, Madame ? »
Dégoûté, j’avoue avoir dépassé très rapidement ce « journaliste » sans écouter la suite et sans oser intervenir à cause de la solennité de l’instant. La question suivante était peut-être sur la peine de mort, non là, j’extrapole… Je ne relate pas très bien les faits, j’ai regretté de n’avoir pas été plus attentif afin de bien me souvenir des termes exacts.