Aux mélucho-ségolistes, et autres bachi-bouzouks
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Aux mélucho-ségolistes, et autres bachi-bouzouks

Je crois le moment venu de faire une petite mise au point. Attention, c'est le capitaine qui parle.



Depuis quelque temps, se manifestent dans nos forums de signes de grogne. Ca a commencé avec ma chronique sur Mélenchon chez Drucker. Certains d'entre vous n'ont pas supporté d'y lire que le dispositif druckerien, finalement, avait été plus fort que Mélenchon. Depuis deux jours, c'est reparti à propos de Royal. Je me suis gentiment moqué de la langue de bois de Royal, estimant sur France Inter qu'elle n'instaure pas de "compétition" au PS. Quelques heures plus tard, nous relevions que Royal avait faussement prétendu que des voitures sortaient déjà de l'usine Heuliez. Ces deux articles successifs nous ont valu, dans les forums, quelques compliments fleuris, le plus joli étant "tocard machiste".

Bien. Camarades mélucho-ségolistes, soyons clairs.

On va entrer dans une période où Royal, Mélenchon, Joly, et d'autres, vers qui penchent beaucoup d'entre vous, vont émettre des signes, et faire de la com'. A des doses de plus en plus intensives.

Ces signes, cette com', nous les traiterons exactement comme nous traitons ceux du pouvoir depuis trois ans. S'ils malmènent la vérité ou la cohérence, nous le dirons.

Depuis trois ans, notre traitement du sarkozysme n'a pas été pollué par la moindre indulgence à propos des hommes ou de la politique de ce pouvoir. Nous souhaitons qu'il en aille exactement de même pour les signes qui seront émis par d'autres acteurs politiques, quelle que soit la sympathie politique que nous puissions nourrir pour l'un ou l'autre (et peut-être d'autant plus que nos inclinations nous penchent vers l'un ou l'autre).

Sympathie politique et vigilance professionnelle doivent être déconnectées l'une de l'autre.

Et je suis certain que vous le comprendrez. Rien ne serait pire pour nous que de finir par être captifs d'une "clientèle" et de ses souhaits, réels ou fantasmés. Il y a deux sortes de médias. Ceux qui disent à leur public ce que ce public souhaite entendre. Et ceux qui présupposent que ce public est capable aussi de penser contre lui-même, et de faire fonctionner son cerveau. Nous tentons de nous situer dans cette seconde catégorie. Donnez-nous raison !

Nous n'avons pas créé ce site, nous ne nous sommes pas débarrassés de tout risque de pression extérieure, pour succomber à la pression la plus perverse: celle de nos abonnés. Fin de la harangue, mille sabords.

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