Les poupées Barbie ne sont plus ce qu'elles étaient
De Rembrandt à Tarzan
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chronique

Les poupées Barbie ne sont plus ce qu'elles étaient

Noires, grosses, brunes ? Une réponse à Mazarine Pingeot

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Ça bouge du côté des Barbie, ça s'affole dans les rayons des magasins de jouets ! Car Mattel vient de rompre avec la traditionnelle poupée aux improbables proportions en lançant à la fin du mois de janvier une nouvelle ligne intitulée Fashionistas. Laquelle inclut « quatre morphologies, sept teintes de peau, vingt-deux couleurs d'yeux, vingt-quatre coiffures différentes et d'innombrables tenues ultra tendance ainsi que des accessoires ». Après les princesses Disney la semaine dernière, débat de la semaine : des Barbie blanches, noires, métisses, asiatiques, petites, grandes, grosses, maigres, faut-il s'en plaindre ou s'en féliciter ?



Voici un échantillon de ces nouvelles poupées Barbie (plus de détails par là) :


Tailles différentes, couleurs de peau variées, poupées ultra-fines ou un tout petit peu enrobées mais pas trop… Que penser de tout cela ? Avant de se faire une idée, immergeons-nous, cher(e) @sinaute, dans l'historique de la Barbie qui nous permettra de comprendre pourquoi elle a eu, pendant des décennies, ce profil proche de l'anorexie totalement irréaliste.

En 1952, le journal allemand Bild Zeitung demanda à un dessinateur nommé Reinhard Beuthien de créer un dessin d'humour afin de combler un blanc dans une page. Beuthien dessina un gag ayant pour per...

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