Mais oui, cher Monsieur Trossetro. Rien de plus facile. Il vous suffit de cliquer sur le lien qui figure en bas de chacun de nos reportages quotidiens du Sarkozistan, et votre boîte mail cessera instantanément d'être encombrée de cette mauvaise farce quotidienne.

Etes-vous beaucoup de "Trossetro", dans l'ombre ? Dur à savoir. Envoyé spécial au Sarkozistan, personnellement, je m'amuse bien. L'exercice, même sédentaire, me rappelle mes débuts cavalcadants de reporter, qui commencent étrangement à me manquer. Mais les lecteurs ont-ils toujours la curiosité de le lire ? Au bout de combien de temps un "running gag" risque-t-il de devenir lassant ? Le lecteur est un animal si facilement blasé ! Il aime tant être surpris, le matin, ressentir un frisson, ne pas savoir sur quel sujet portera le billet. Bref, il se pourrait que les reportages au Sarkozistan s'espacent. Prennent une autre périodicité. Et peut-être pas. Pas de contrainte, ni dans un sens, ni dans l'autre. Seule l'inspiration commande.

En tout cas, merci pour votre enthousiaste participation. Vos clichés exclusifs au Sarkozistan sont à mourir de rire. Quelle réactivité ! Quelle créativité ! Continuez à nous en envoyer (dans la boîte sarkozistan@arretsurimages.net, que nous venons de créer) et les meilleurs seront, d'une manière ou d'une autre, diffusés. A eux seuls, d'ailleurs, ils pourraient être une raison de continuer l'escapade.

Mais je ne voulais pas vous parler du Sarkozistan. Je voulais vous parler de Didier Porte. Pour vous dire que l'ami Didier va changer de jour, et pour éviter une vague de suicides demain jeudi, dès l'aube, quand vous ne le verrez pas apparaître. Il faudra patienter une journée : vous le retrouverez désormais sur le plateau de notre émission du vendredi. Sa chronique ouvrira l'émission, et j'espère la propulsera vers les sommets de la rigolade décapante et de l'intelligence mobilisatrice.

Pourquoi déménager Porte ? C'est tout simple. Au début, on avait imaginé pour lui cette fenêtre du jeudi, à 7 h 53, évidemment comme un clin d'oeil à feu son rendez-vous de France Inter. Mais plus les semaines passent, plus ce souvenir s'estompe. Et Didier a besoin, je crois, de sentir autour de lui un public frémissant. Donc voilà. Et si on a une encore meilleure idée, on la mettra en oeuvre.

Un dernier mot sur le samedi. Je ne m'appesantis pas sur la bougeotte du samedi, moins joyeuse que les autres (toujours pas glop). Mais je suppose que vous avez envie, le samedi matin, de lire une chronique roborative. Donc, alterneront désormais ce jour-là la chronique sur les mots, d'Anne-Sophie Jacques, et la chronique de Rafik Djoumi. C'est tout ? C'est tout. Pour l'instant.