A la conquête des amis de nos amis
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A la conquête des amis de nos amis

Attention, nos nouveaux amis : ce n'est pas du Facebook au sens où l'on entend habituellement.

Vous n'y trouverez pas de photo des quadruplés de Dan Israel, de Judith Bernard au squash, ou d'Alain Korkos en conférence sur l'expressionnisme à la médiathèque de Plougastel (trouvez lequel de ces trois exemples n'est pas de la pure fiction). Pas davantage de nouvelles du genre : 17 heures 22, Sebastien Rochat revient de la boulangerie avec une tarte aux fraises.

Quant à moi, je me suis battu avec la dernière énergie pour empêcher l'équipe d'y publier les photos de mes vacances sur le yacht de mon ami Pugachev.

Concession extrême au people : cette photo volée du vélo de François Rose picto

Pour le reste, c'est une page pro-fes-sion-nelle.

A la vérité, ce n'est pas la seule manière dont nous nous adressons déjà à vous, en dehors du site. Chaque vendredi soir, je vous envoie une gazette, amoureusement écrite à la plume d'oie. Je vous y alerte sur les points forts de la semaine (souvent nos émissions, mais pas seulement). Je vous incite discrètement, délicatement, à vous y rendre. D'après ce qui me revient, vous l'appréciez.

Pour beaucoup d'entre vous, elle est votre principale (voire votre seule) porte d'entrée sur le site. Depuis quelques mois, vous pouvez aussi vous abonner au neuf-quinze, mon billet quotidien. La courbe des abonnés (tous volontaires, on ne l'a imposé à personne) est d'ailleurs en constante progression, et vient de franchir les 11 000.

N'oublions pas Twitter. Avec Twitter, personnellement, je l'avoue, j'ai du mal. Quoique appréciant la concision, je souffre à faire tenir ma pensée proliférante dans 140 caractères. Si vous voulez davantage de détails sur le sujet, reportez-vous à une de nos dernières émissions. Les plus attentifs m'objecteront : "vous avez un compte Twitter, Daniel !" C'est vrai. Mais je vous livre un secret d'Etat : ce n'est pas moi qui l'entretiens. C'est l'équipe qui s'y colle, quand elle y pense.

Dans la panoplie, manquait donc Facebook. On y vient. Pourquoi rajouter une vitrine, à toutes nos vitrines ? Parce qu'on n'aura jamais assez de vitrines. On n'aura jamais assez de moyens, dans le tumulte des anciens et des nouveaux médias, de faire entendre notre petite voix. Je n'ai strictement aucune idée du public nouveau que nous allons trouver sur Facebook. Mais il me semble évident que nous allons plus facilement avoir accès aux amis de nos amis. Qui ne sont pas forcément, encore, nos amis.

Créer une page, c'est bien. L'alimenter régulièrement, c'est mieux. Question essentielle : à quelle fréquence ? Faut-il y poster tous nos articles ? Toutes mes chroniques du matin ? Ou bien au contraire, être sélectifs, et ne poster que les contenus "qui valent vraiment le coup" ? Autrement dit, faut-il matraquer, jouer la masse, ou agir avec doigté ? Le matraquage peut avoir des avantages. Mais dans cette réflexion, je me suis fié à mon propre exemple. Quand tel ou tel média, ou site, ou institution, m'envoie régulièrement sa newsletter, quelle que soit la manière dont on l'appelle, au bout d'un certain temps je ne l'ouvre même plus. En revanche, l'exceptionnel, l'inattendu, l'irrégulier, m'attirent. Après vaste concertation démocratique dans l'équipe, qui s'est trouvée plutôt d'accord avec cette façon de voir, il a été décidé d'alimenter notre profil Facebook avec discernement (les plus attentifs d'entre vous me glissent déjà que cette pratique sera contradictoire avec l'envoi régulier de la gazette et du neuf-quinze. Bon. Oui, c'est contradictoire. Je le reconnais bien volontiers. Mais les contradictions font partie de la vie).

A vous maintenant, @sinautes de Facebook, de faire vivre cette page. Constituant un média différent du site proprement dit, elle devrait secréter, mécaniquement, ses propres contenus. Jeux, rencontres, concours, organisation de manifestations : saisissez-vous de toutes les possibilités !


A quoi ressemble cette fameuse page ?

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