Une demande de repères, de balises: voilà ce qui revient, le plus souvent, dans vos messages, quand vous nous expliquez pourquoi vous vous abonnez à @rrêt sur images.

Vous souhaitez que nous distinguions ce qui est certifié, avéré, de ce qui reste à vérifier. Et aussi, que nous distinguions l'important de l'accessoire.

Vous n'avez pas quitté, dîtes-vous, le chloroforme des medias traditionnels, pour tomber dans le grand chaudron bouillonnant du n'importe quoi d'Internet.

Plusieurs d'entre vous, par exemple, nous ont reproché d'avoir consacré deux billets à l'affaire de "la lettre aux besitos". Pas importante! Secondaire!

Certainement. N'empêche que cette affaire était révélatrice de plusieurs tensions dans la distribution de l'information. Nous continuerons donc d'être attentifs à ces bouillonnements, mais en vous signalant mieux le degré d'importance, ou de futilité, des sujets que nous traitons.

Signaler. Signaliser. Orienter.

Il y a quelques jours, je vous disais que nous avions créé une distinction entre nos articles, sur ce site provisoire.

Nous distinguions les chroniques, les enquêtes, et les flashes.

On a l'air fins. En quelques jours, cette belle typologie tertiaire a déjà volé en éclats: trop restrictive.

Les @sinautes les plus perspicaces auront remarqué que nous avons créé une catégorie "observatoire". Et voilà qu'apparaît, aujourd'hui, avec notre billet sur l'affaire Alègre, une catégorie "archives".

"Observatoire", c'est lorsque nous nous contentons de zapper. D'ailleurs, tiens, on aurait pu dire "zapping", si ce n'était déjà pris. "Archives", c'est quand nous plongeons dans notre océan de cassettes, pour éclairer les images d'aujourd'hui avec celles du passé.

Ne nous en veuillez pas. Nous tâtonnons. Nous explorons. Nous cherchons les intitulés les plus précis, mais aussi les plus attrayants. Ceux qui vous feront vous sentir chez vous, sur le site définitif. Nous construisons vos meubles.