Bygmalion/France TV : prison avec sursis requise contre Carolis
Brève

Bygmalion/France TV : prison avec sursis requise contre Carolis

6 mois de prison avec sursis… et 25 000 euros d’amende

. C’est la peine requise ce jeudi contre l’ex-patron de France Télévisions, journaliste et producteur, Patrick de Carolis. Celui-ci est jugé depuis le 15 novembre pour avoir conclu, à la tête du groupe audiovisuel public, des contrats entachés de favoritisme avec la société Bygmalion.

A l’issue de ce procès dont @si a suivi les premiers jours, le parquet national financier (PNF) a également requis quatre mois de prison avec sursis et 75 000 euros d’amende contre le communicant Bastien Millot, cofondateur de Bygmalion. Celui-ci, d’abord recruté comme numéro 3 de France TV par Carolis en 2005, avait quitté le groupe en 2008 pour fonder la société de communication qui a aussitôt bénéficié de juteux contrats avec le groupe audiovisuel public.

100 000 euros requis contre Bygmalion

Sous le mandat de Carolis (2005-2010), France Télévisions a ainsi passé pour 1,5 million d’euros de contrats (veille internet, conseil stratégique, courrier aux téléspectateurs...) avec la société de Millot, au mépris de toutes les règles de mise en concurrence. Le procureur a ainsi requis 100 000 euros d’amendes contre la société Bygmalion, aujourd’hui en liquidation judiciaire et impliquée dans une autre affaire, plus retentissante, qui concerne le financement de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012.

Au dernier jour de ce procès FranceTV/Bygmalion, le procureur Sébastien Roques a été, en revanche, plus clément avec un troisième prévenu, l’ex-secrétaire général de France Télés, Camille Pascal, dont la signature apparaît sur les contrats litigieux. Le procureur a requis contre lui 15 000 euros d'amende. Tout au long du procès, Pascal avait expliqué qu’il assumerait sa signature sur ces contrats, tout en rejetant sur sa hiérarchie la responsabilité de les avoir suscités et négociés. Visiblement, en requerrant de la prison avec sursis contre Carolis et Millot, le procureur a estimé qu'ils étaient bien les principaux responsables dans cette affaire.

L'occasion de lire notre reportage sur les premiers jours de ce procès : "Le procès des liens troubles entre France Télés et Bygmalion"

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