Barthès et son "Quotidien" narguent Bolloré
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Barthès et son "Quotidien" narguent Bolloré

Rentrée très attendue du Petit Journ… pardon de Quotidien sur la chaîne TMC.

Pour cette première émission, lundi 12 septembre, ô combien attendue, de l’ex-équipe du Petit Journal de Canal+ fraîchement débarquée sur le groupe TF1, Yann Barthès et son équipe ont fait… du pur Petit Journal. Même équipe, même plateau, même ton, même formule mêlant divertissement et actualité, à une différence près : la longueur. Soit plus d’une 1h20 d’émission.

Au passage, Barthès et son équipe ont profité du lancement de Quotidien pour envoyer quelques tacles plus ou moins appuyés à Canal+ et à leur ex-patron, Vincent Bolloré, ainsi qu’au Petit Journal nouvelle mouture, désormais présenté par Cyrille Eldin sur la chaîne cryptée. Et ce dès les premières minutes : "Bonsoir, je suis Catherine Deneuve et je déclare fermé le Petit Journal et j’en suis bien triste", annonce solennellement l’actrice "marraine" de Quotidien, face caméra. Façon pour Barthès d’enterrer une fois pour toute avec leur départ le Petit Journal façon Bolloré-Eldin. Au passage et au fil des 80 minutes d’émission, l’équipe ne manque pas de narguer l’industriel breton, et de faire des clins d’œil à son passage chez Canal. Florilège :

Dans cette première, le Quotidien ironise également sur "la ringardise" des programmes de TMC, multiplie les clins d’œil à son nouveau patron, Bouygues - "Nous avons changé d’opérateur [téléphonique]" – et écorne pêle-mêle Nadine Morano, Brice Hortefeux, Eric Woerth mais aussi le discours de Nicolas Sarkozy au 20h de Gilles Bouleau.

Si en passant sur TMC, Barthès n’a pas perdu son ton poil à gratter, qu’en sera-t-il de sa liberté de ton vis-à-vis de son nouvel employeur, le groupe TF1 et de son actionnaire principal Martin Bouygues ? Quid par exemple du traitement par Quotidien de l’affaire Alstom? De fait, hier sur toutes les matinales, les réactions politiques étaient nombreuses après l’annonce du constructeur ferroviaire (dont le groupe Bouygues est actionnaire principal) de stopper la production de son usine de Belfort. C'était "le sujet numéro un" évoqué dans les matinales glisse simplement Barthès sur le plateau. Quant au fond de l'affaire Alstom, ses enjeux et les récupérations politiques dont elle fait l'objet ces jours-ci ? Peut-être une prochaine fois.

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