Suppressions de postes : grèves à iTELE et Canal+
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Suppressions de postes : grèves à iTELE et Canal+

Trois jours sans directs. La rédaction d'iTELE a entamé lundi 27 juin une grève reconductible pour protester contre la suppression annoncée de 70 postes. Conséquence : depuis trois jours, la chaîne d'information en continu ne rediffuse que d'anciens reportages. Des salariés de Canal+ se sont joints au mouvement ce mercredi 29, en votant à leur tour la grève. Les programmes de la chaîne cryptée ne sont pas perturbés pour le moment.

Manifestement, la rédaction d'iTELE ne va pas aussi bien que l'assurait début juin la direction du groupe Canal+. Après avoir voté une motion de défiance contre leur direction le 10 juin, les journalistes de la chaine d'information en continu ont débuté, le 27 juin, une grève reconductible afin de protester contre la suppression de 70 postes (dont 52 CDDU - contrats à durée déterminée d'usage), et de réclamer la requalification de ces CDDU en contrats à durée indéterminée (CDI).

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La suppression de ces 70 postes leur a été annoncée la semaine passée, en même temps que la présentation de la nouvelle grille des programmes. Elle se justifierait, selon la direction, par la disparition de certaines tranches d'information sur Canal+ et sur D8 (tranches produites par la rédaction d'iTELE). Pour des salariés de la chaîne cités par France TV Info, cette coupe dans les effectifs rendrait la situation intenable : "Même si on nous enlève 1h30 d'antenne, on nous demande de faire quasi la même chose avec 50 personnes en moins".

La rédaction de Canal+ est entrée dans le mouvement à son tour mercredi 29 juin, afin de soutenir leurs collèges d'iTELE. Plusieurs dizaines de salariés de la chaîne ont voté la grève lors d'une assemblée générale. Difficile toutefois de connaître le nombre exact de grévistes chez Canal+ : "une trentaine" de salariés selon la direction (citée ici par les journalistes Isabelle Roberts et Raphaël Garrigos), "une soixantaine" selon Les Echos (dont la source semble être ce journaliste d'iTELE), "une centaine" selon Le Figaro.

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