De la violence politique (Lachaud/Hors-série)
De cette action justement, et de la violence, il est question avec le romancier Denis Lachaud, invité de Judith Bernard dans notre site partenaire Hors-série cette semaine. L’auteur a publié l’été dernier une fresque politique intitulée Ah ça ira ! (Actes Sud) qui entre aujourd’hui curieusement en résonance avec le mouvement Nuit debout.
Le roman de Lachaud commence par un crime politique, comme le résume Judith : "la séquestration puis l'exécution du président de la République française, en 2017 - oui, ça pourrait être Hollande, en fin de mandat, mais dans le roman le président s'appelle Feuillant (même fausse mollesse, mêmes trahisons). […] Mais leur opération est un fiasco : nul renversement de régime ne viendra lui donner du sens, et leur entreprise politique ne les conduira qu'à la prison, à l'hôpital psychiatrique ou à la mort immédiate". Il faudra attendre 2037 pour que quelque chose se passe et notamment via un rassemblement sur une place. Pour Lachaud, "le discours n’est en rien un danger". Reste à savoir, poursuit le romancier, "jusqu’où moi, en tant que personne, je suis capable d’aller pour défendre ma cause, pour atteindre un objectif – qui me semble être un objectif qui sert le bien commun – sur cette échelle de violence."
Pour regarder en intégralité l’entretien entre Denis Lachaud et Judith Bernard, c’est ici : "De la violence en politique".
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