Loi travail : journaliste de F3 Lille agressé par des manifestants
Brève

Loi travail : journaliste de F3 Lille agressé par des manifestants

Des violences "anti-médias" en marge d'une manifestation contre le projet de loi du réforme du code du travail, à Lille, mercredi 20 avril 2016 ? C'est ce qu'affirme le rédacteur en chef de France 3 Nord-Pas-de-Calais, alors que l'un de ses journalistes a été agressé par plusieurs manifestants.

C'est La Voix du Nord qui le raconte dans un article publié vendredi 22 avril : "La manifestation contre la loi Travail, mercredi après-midi, a été émaillée d’incidents. Rue Nationale, une porte vitrée du Printemps a volé en éclats. Un journaliste de France 3 a été frappé et sa caméra brisée." Avant de développer : "Un caméraman de France 3 a été frappé par trois manifestants cagoulés, et sa caméra brisée au sol."

"Ce sont des violences clairement anti-médias et anti-journalistes", estime Malik Belleli, rédacteur en chef de France 3 Nord-Pas-de-Calais, contacté par @si, avant d'en préciser les circonstances : "Le journaliste se faisait emmerder depuis le début par des groupes de manifestants, qui s'étaient amusés à lui mettre de la peinture sur son objectif. Au bout d'un moment, il y a deux ou trois manifestants cagoulés, un peu plus excités que les autres, qui ont vu que les journalistes étaient un peu éloignés de la police". Le JRI est alors frappé, la caméra lui est arrachée.

Des violences anti-médias ? Aucun doute pour Belleli, alors qu'une enquête a été ouverte. "J'ai tout de suite été voir sur place. Et on entendait de partout des messages anti-médias, « vendus à la solde du capitalisme ». Normalement, ce genre de bêtises sont proférées en queue de manifestation, là c'était vraiment de partout. Et ça a abouti à l'agression d'un journaliste", conclut le rédacteur en chef, qui affirme que ces violences viennent de "groupes d'extrême gauche", appartenant à la Confédération nationale du travail (CNT).

Contacté par @si, Thomas Barrier, secrétaire de l'union régionale CNT Nord Pas-de-Calais, assure ne pas en avoir entendu parler. "Je ne suis pas au courant mais, à priori, je suis dubitatif. On se rend aux manifs à visage découvert, avec nos drapeaux, nos autocollants, pas avec des cagoules."

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