VSD, Trierweiler et les "retouches de courtoisie"
Nouveau look… ou métamorphose grâce à Photoshop ? Dans son numéro du 25 février dernier, VSD a fait sa Une sur le retour de l’ancienne compagne de François Hollande, Valérie Trierweiler, auteure de Merci pour ce moment, ouvrage notamment commenté sur notre plateau par Cécile Duflot. Un retour annoncé par VSD sur twitter avec ce commentaire : "découvrez le nouveau look et la nouvelle vie" de Valérie Trierweiler.
L’ancienne première dame apparaît visiblement rajeunie avec des cheveux lisses et blonds. La couverture déclenche aussitôt sur les réseaux sociaux des railleries comme le note le site Atlantico qui repère un "Merci pour ce lifting !" A-t-elle découvert l’élixir de jouvence ? se demande Le Point qui croit savoir que Trierweiler, âgée de 51 ans, cherche "à se rajeunir, gagner en naturel et déraidir son image sulfureuse de Némésis vengeresse". Et de rappeler que ce n’est pas la première fois. En effet, comme nous le racontions ici, le magazine japonais Richesse avait publié en septembre dernier des photos retouchées de Trierweiler déclenchant également des moqueries. L’ancienne première dame s’en était alors amusée en remerciant sur twitter son coiffeur.
Cette fois-ci, c’est le rédacteur en chef de VSD, Marc Dolisi qui revient sur "cette inintéressante polémique". Le magazine a-t-il abusé de Photoshop ? Dolisi s’en défend : "dans notre métier, il existe ce que l’on appelle des retouches de courtoisie, dont les modifications ne changent en rien la physionomie ni le détail d’un visage. Aucune couverture ne part sans une légère modification". Et de se prendre au sexisme ambiant : "ce type de polémique cible une fois encore une femme, écrit-il. Aucune parité dans ce domaine : les hommes n’en prennent jamais plein la gueule".
C’est vite oublier les photos retouchées de Nicolas Sarkozy et qui avaient également suscité de nombreuses moqueries. Compilées par @si, on peut se souvenir d’une couverture de Paris Match où l’ancien couple présidentiel semblait mesurer la même taille et où Carla Bruni ressemblait à une adolescente malgré ses 47 ans. Ou encore, toujours dans Paris Match, le gommage via Photoshop des poignées d’amour de l’ancien président. De la courtoisie, sûrement.
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