Lundi 16 mars, pendant un conseil d'agglomération, le maire de Cholet, Gilles Bourdouleix, a insulté une journaliste de Libé, Cécile Bourgneuf. Son tort ? Avoir qualifié Bourdouleix de "maire anti-gens du voyage" dans un article expliquant qu'il a décidé de fermer l'aire d'accueil de la commune après l'incendie d'un bungalow de la société qui gère ce lieu.

Après avoir prononcé cette insulte, une élue d'opposition a réclamé qu'il s'excuse. Ce qu'il a refusé : "Non madame, a répondu le maire. Vous prendrez le dictionnaire, ça veut dire ce que ça veut dire."

Dans un communiqué, la Société des journalistes et du personnel de Libération dénonce "avec la plus grande fermeté les insultes inadmissibles de M. Gilles Bourdouleix (...). De tels propos sont tout simplement indignes et abjects de la part d’un élu de la République".

Ce n'est pas la première fois que Bourdouleix dérape. Car si Libé l'a qualifié de "maire anti-gens des voyages", c'est tout simplement parce qu'il a été condamné à 3 000 euros d'amende pour "apologie de crime contre l'Humanité", après avoir déclaré, à propos des gens du voyage, qu'Hitler "n'en avait peut-être pas tué assez". Comme le rappelle FranceTV Infos, à l'époque, Bourdouleix avait déjà insulté le journaliste qui avait relayé ses propos sur Hitler en le qualifiant de "petit merdeux". Aujourd'hui, ce journaliste est solidaire avec sa consœur :