Comment @si a "piégé" BFM TV (avec un téléphone)
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Comment @si a "piégé" BFM TV (avec un téléphone)

BFM TV a donné une leçon de déontologie à @si (si, si).

C'était samedi 17 janvier sur Canal+. Invité de l'émission "Le Tube", le directeur de l'information de BFM TV, Hervé Béroud, a assuré que nous avions "piégé" Dominique Rizet, le journaliste "police-justice" de la chaîne d'info qui avait dit à l'antenne, pendant la prise d'otages de l'Hyper Casher de Vincennes, qu'une otage s'était cachée dans une chambre froide.

Rizet étant accusé d'avoir mis en danger la vie de l'otage, @si l'a contacté pour savoir comment il pouvait affirmer qu'une otage était en sécurité... en plein milieu de la prise d'otages (notre article est ici).

Mais face à Daphné Burki qui a eu le malheur de citer une partie de notre échange avec Rizet, Béroud l'a coupé en déclarant que le journaliste de BFM "n'a pas répondu à Arrêt sur images, il a été piégé par Arrêt sur images qui l'a appelé et à qui il a dit deux mots et ils ont retranscrit [ses propos] sans son autorisation, ce qui est extrêmement déontologique". Et bim !


En exclusivité, @si va vous révéler comment nous avons "piégé" le journaliste de BFM. Non pas avec du fromage et un piège à souris, mais avec un téléphone. Mercredi 14 janvier, à 9h30, nous avons appelé Rizet sur son téléphone portable. La conversation a duré très exactement 3 minutes et 28 secondes. Nous nous sommes présenté, et aussitôt, voici ce qu'il nous a répondu (déclaration certifiée conforme à la virgule près) : "Je ne veux pas vous parler, je me suis fait dézinguer par tout le monde, y compris Arrêt sur images. J'ai fait une liste. Le jour où je vais expliquer ce qui s'est passé, tout le monde va se sentir complètement con". Pas complètement con, on a gentiment insisté pour lui expliquer qu'on souhaitait connaître sa version. Et Rizet a continué : "Je sais qu'il y en a qui vont se faire bouffer les couilles. Je ne veux pas en rajouter, vous faites votre boulot, j'ai fait mon boulot. Je fais gaffe à tout, je sais ce que je fais. Je sais qu'il [l'otage, ndlr] était parfaitement en sécurité".

Du coup, on a fait notre boulot : on a publié ses propos. Rien de plus, rien de moins.

L'occasion de (re)lire notre article : "BFM a-t-elle mis en danger la vie des otages de l'Hyper cacher ?"

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