Transparence : quand Thévenoud montrait l'exemple (archives)
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Transparence : quand Thévenoud montrait l'exemple (archives)

L'une après l'autre, ressortent les images d'archives de Thomas Thévenoud. Alors que l’affaire du secrétaire d'Etat déchu rebondit chaque jour, certains extraits filmés ressortent des archives, mettant en scène le député de Saône-et-Loire, lors de l'affaire Cahuzac, et du vote de la loi sur la transparence de la vie politique.

Une semaine après la démission du secrétaire d’Etat au Commerce extérieur, Thomas Thévenoud, pour cause de non-déclaration de ses revenus entre 2012 et 2014, chaque jour apporte son lot de révélations enfonçant toujours un peu plus l'ex-secrétaire d'Etat : aux retards de déclarations des impôts se sont bientôt ajoutés des impasses sur sa déclaration à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique selon Metronews, des retards de paiement de loyers concernant son appartement dans le Ve arrondissement de Paris selon Le Canard enchaîné, des impayés de ses séances chez le kinésithérapeute et, peut-être, en sus, des impayés de procès-verbaux.

Le secrétaire d’Etat déchu se voit donc rejeté par la classe politique dans son ensemble et plus particulièrement par le Parti socialiste, qui souhaitent sa démission de son mandat de député, mais aussi sur les réseaux sociaux et dans les médias. Certains ont d’ailleurs profité de l’occasion pour fouiller dans leurs archives à la recherche de l’extrait vidéo qui tomberait à pic.

Ainsi, TF1 a ressorti le 5 septembre une vidéo de vingt secondes montrant le député, dans ses bureaux de l’Assemblée nationale, en train de remplir sa déclaration de patrimoine, une vidéo bien plus longue que l’extrait diffusé le 31 janvier 2014, lors du journal télévisé de 20 Heures.

"Il faut que les parlementaires comprennent que les temps changent, y déclame Thévenoud. Il faut aussi accepter que parce que nous sommes élus, nous avons des obligations particulières…"

De la même façon, Le Grand Journal se gaussait mercredi soir devant l'extrait d'une émission du député en mai 2014, à propos de l'affaire Bygmalion. Le député se désole : "Ce qui me frappe, c'est le sentiment d'impunité d'un certain nombre de nos dirigeants politiques". Avant d'asséner : "Tout finit toujours pas se savoir". Prémonitoire

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