Cinq journaux (Ouest-France, Le Progrès, Le Courrier de l'Ouest, Le Télégramme et Le Maine Libre) ont choisi la même photographie : un Manuel Valls au premier plan (Hollande n'est pas en première ligne dans cette affaire), à la fois soucieux (car c'est un vrai "casse-tête") et serrant les dents (illustrant "la manière forte" avec laquelle il a réglé le cas Montebourg). Les deux têtes de l'exécutif regardent vers la même direction, vers le même cap ("au nom de la cohérence").

Pour La République du Centre et Les Dernières Nouvelles d'Alsace, c'est à la fois un Valls pensif, qui s'interroge ("Qui sera dans le futur gouvernement ?") et qui intime l'ordre à ses ministres de taire les critiques contre la politique d'austérité (doigt sur la bouche, chut !).

Pour Nice-Matin, la tâche de Manuel Valls n'est pas simple. Tête baissée et bras croisé, ça cogite dur pour remplacer les ministres frondeurs...

De leur côté, L'Union et Vosges matin constatent que Hollande est en "pleine tempête" (sous la pluie, sans parapluie) et visiblement un peu perdu, les yeux embués.

En revanche, Montebourg, qui n'avait pourtant pas prévu de partir, est content de son happening. Main levée, large sourire, l'insolent a "fait sa crise" selon Le Bien public. Le Journal de Saône-et-Loire (département dont Montebourg est élu au conseil général) saluerait presque le panache du ministre : "Quelle sortie !"

L'occasion de lire la chronique de Daniel Schneidermann : Cincinnatus à Frangy