Humanize Palestine : mettre un visage sur les victimes (blog)
Brève

Humanize Palestine : mettre un visage sur les victimes (blog)

Un blog créé au début du mois de juillet tente de donner aux victimes palestiniennes un visage plus humain.

Humanize Palestine a été lancé en réaction à l'assassinat d'un jeune Palestinien et son illustration médiatique.

 

Le 2 juillet dernier, en réponse à la mort de trois jeunes Israéliens, Mohammad Abu Khdei est kidnappé et brûlé vif. La couverture médiatique de cet assassinat est le point de départ de ce blog. L'auteur, anonyme, s'en explique sur sa page d'accueil : "Après que cette histoire fut rapportée, des images du corps de Mohammad Abu Khdeir lors de ses funérailles ont circulé. Pourquoi, quand il s'agit de la disparition ou du meurtre d'un Israélien les médias présentent des images de lui à une époque plus heureuse ? Ils sont souvent souriants ou posent à côté de leurs amis ou de leur famille. Cela créé de l'empathie dans nos coeurs et permet de nous associer à la personne de manière plus profonde et plus personnelle. Mais quand un enfant palestinien est tué, des images de son corps brûlé ou mutilé circulent et associent immédiatement les Palestiniens à la mort. Les personnes sont dépouillées de leur identité, d'une familles, d'êtres aimés et d'une histoire".

En France, pour illustrer la mort d'Abu Khdei, le site du Monde avait choisi une photo de son corps, inerte, dans un cercueil soulevé par la foule. Pour illustrer celle des trois jeunes Israéliens, disparus le 12 juin en Cisjordanie occupée, le même site avait opté pour un montage photo, où les trois victimes sourient.

 

 

Le blog, à volonté participative, propose donc d'humaniser les victimes palestiniennes et se donne pour mission "d'honorer les morts comme des martyrs en les ramenant à la vie à travers leurs photos, leurs histoires, l'art et la poésie".

Le principe est simple : tous les internautes sont invités à poster des images, des vidéos, des œuvres d'art "rappelant et commémorant les vies palestiniennes".

Inégales devant les images, les victimes de cette guerre le sont aussi souvent devant les mots. L'occasion de lire ou de relire la chronique de Daniel Schneidermann : Hebron, les trois adolescents et les trois "mineurs".

(par Garance Bousquin)

Partager cet article Commenter

 

Cet article est libre d’accès
En vous abonnant, vous contribuez
à une information sur les médias
indépendante et sans pub.

Déjà abonné.e ?

Lire aussi

Voir aussi

Ne pas manquer

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


50 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.