"Si je garde ma carte bancaire avec moi personne ne l'utilisera à ma place !" lance Christian Estrosi. Personne ne lui a donc parlé du piratage de données à distance ? Apparemment le maire de Nice découvre grâce à la journaliste de l'émission Envoyé spécial que des services connectés peuvent être piratés. Devant les faits - la journaliste lui explique qu'un hacker a pris le contrôle de l'éclairage public en moins de 30 minutes - Estrosi perd son sourire, se vexe et suspend l'interview. Les conséquences peuvent en effet être très graves : récupération des données bancaires dans les horodateurs, extinction de tous les lampadaires... Les failles informatiques peuvent avoir des conséquences dangereuses pour les usagers. |
La ville de Nice compte plus de 200 capteurs connectés qui recueillent des informations sur la circulation, l'éclairage public ou la qualité de l'air, explique Le Figaro. Ces données permettent de réguler le trafic ou encore de moduler l'éclairage public en fonction du passage. Avant la démonstration de la journaliste, le maire de Nice pensait son réseau particulièrement protégé : "nous n'avons pas trouvé la moindre fragilité. L'expérience nous a démontré, parce que nous avons fait des tests, que là où jusqu'à présent toute ville de France pouvait se retrouver très facilement dans le noir, au contraire nous, nous serons beaucoup plus sécurisés que par le passé." Raté.
Elisabeth Denys
Cet article est libre d’accès
En vous abonnant, vous contribuez
à une information sur les médias
indépendante et sans pub.
Déjà abonné.e ? Connectez-vousConnectez-vous