Cannabis / Plus belle la vie : pas d'apologie (CSA)
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Cannabis / Plus belle la vie : pas d'apologie (CSA)

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a finalement estimé que "Plus belle la vie" n'avait pas fait l'apologie de la drogue dans son épisode diffusé le 3 mars dernier sur France 3. Cela, car la chaîne avait pris les précautions d'usage avec un message avant l'épisode, mais aussi, parce qu'au final, l'épisode laissait voir "les effets néfastes du cannabis".

Souvenez-vous, c'était le 3 mars dernier, dans l'émission Plus Belle la vie sur France 3, on apprenait toutes les différences entre l'herbe et le shit. @si vous le racontait ici. Dans la séquence, certains ont pu voir une sorte d'apologie du cannabis.

La séquence en question est ici picto

Le Conseil Supérieur de L'audiovisuel (CSA) avait été saisi par la présidente de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et la toxicomanie (MILTD) et par de nombreux téléspectateurs. Il a donc eu à rendre une décision. Cet extrait fait-il ou non l'apologie de la consommation de drogue ?

Dans un communiqué rendu public, jeudi 3 avril, le CSA a considéré que cette séquence ne constituait pas une apologie de la consommation de cannabis. Une décision qui se base sur deux arguments. D'abord, le CSA "relève que la diffusion de cet épisode avait été précédée d’un avertissement sur la dangerosité de l’utilisation de produits stupéfiants et qu’il s’inscrivait dans un processus narratif permettant, à l’issue de l’épisode diffusé le 6 mars, de souligner les effets néfastes du cannabis." Par ailleurs, détaille le Conseil, "dans ces conditions, et au regard de la liberté de création des auteurs, le Conseil a estimé que cette séquence restait dans les limites de ce que la recommandation du 17 juin 2008 peut permettre. Pour autant, il a rappelé à la société France Télévisions la nécessité d’attacher la plus grande prudence au traitement des sujets relatifs aux drogues illicites dans les fictions."

Une décision qui doit soulager les producteurs de l'émission. En effet, "le fait de présenter les stupéfiants sous un jour favorable, y compris par voie de presse est punissable d'une peine de cinq ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende" , selon le Code de la santé publique.

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