"Le contrat devrait être signé le 26 août" précise la chômeuse. Les démarches pour ce poste étaient engagées avant la venue de François Hollande en Vendée, a-t-elle dit. "Il s'agit d'un contrat aidé à mi-temps, à 500 euros par mois, avec une formation possible (...) Je vais prendre ce que je trouve", a-t-elle expliqué. "C'est un poste d'assistante d'éducation, ce que l'on appelait avant le pionicat, ce que je faisais quand j'étais étudiante. En fait, je renoue avec le boulot de mes études", ironise-t-elle.

Depuis son interpellation de François Hollande, elle n'a eu "aucun contact avec l'Elysée ou avec des officiels". L'Elysée avait demandé à retrouver la chômeuse. Selon l'entourage du chef de l'Etat interrogé par l'AFP, "François Hollande a demandé à Pôle emploi et au préfet de se pencher sur sa situation. Ce qui a été fait. Elle est inscrite au Pôle emploi depuis 2011 et venait ce jour-là pour signer un contrat d'accompagnement dans l'emploi (CAE) à mi-temps dans un lycée de la Roche sur Yon". La chômeuse dément toutefois avoir déjà signé le contrat. Son mi-temps ne lui permettant financièrement pas d'être indépendante, l'Elysée a demandé à Pôle emploi de voir s'il n'y a pas possibilité d'un complément.

Lors de son intervention mardi auprès de Hollande, la chômeuse avait souligné être obligée de vivre chez ses parents. Titulaire d'un Deug de psychologie, ayant surtout occupé des emplois administratifs après 13 années passées à l'étranger, Nathalie Michaud souhaitait, au-delà de son cas personnel, attirer l'attention du chef de l'Etat sur le chômage des "seniors".

L'occasion de relire l'interview ici.