"Ce journal a approuvé M. Sarkozy en 2007, quand il a courageusement annoncé aux électeurs français qu'ils n'avaient pas d'autre possibilité que de changer.Il a eu la malchance d'être rattrapé par la crise économique mondiale un an plus tard, rappelle The Economist. Cependant, la politique de M. Sarkozy s'est révélée aussi imprévisible et peu fiable que l'homme lui-même."

"Avec un président socialiste, la France atteindrait au moins un objectif positif. M. Hollande s'oppose à la rigueur budgétaire allemande qui étouffe toute chance de croissance dans la zone euro. Mais il le fait pour de mauvaises raisons, et il est probable qu'il prendra d'autres mesures qui mettraient en danger la prospérité de la France (et de la zone euro)", ajoute l'hebdomadaire.

La conclusion est claire et nette : "Une chose semble certaine : un président français si hostile au changement minerait la volonté de l'Europe à poursuivre les réformes douloureuses qu'elle doit mettre en oeuvre si elle veut que l'euro survive. Cela fait de lui un homme plutôt dangereux."