La correspondante du Monde à Washington raconte sur son blog la nouvelle mésaventure arrivée au président américain, après l'épisode de sa franche et indiscrète discussion avec Nicolas Sarkozy à propos de Benyamin Nétanyahou, qu'avait révélé @si.
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Lundi à Séoul, le président américain a glissé à son interlocuteur que pour l'instant, il avait besoin "d'espace", mais qu'après les élections présidentielles américaines de novembre, il aurait "plus de flexibilité" concernant le bouclier antimissiles, que l'Otan voudrait déployer en Europe, contre l'avis de Vladimir Poutine. Réponse de Medvedev : "Je transmettrai à Vladimir." |
"Je comprends votre message. De l'espace pour vous", a répondu Medvedev.
Aussitôt, les Républicains se sont emparés de cette phrase malencontreusement diffusée, pour interroger la Maison Blanche sur ce qu'elle entendait par "plus de flexibilité". Mitt Romney, l'un des favoris aux primaires républicaines a qualifié les remarques d'Obama de développement "alarmant et troublant". Son challenger, Newt Gringrich, s'est demandé "à combien de pays le président a-t-il promis plus de flexibilité le matin du jour où il n'aurait plus à répondre au peuple américain" (après une hypothétique victoire aux élections, ndlr).
Pour savoir comment s'était produite la bourde précédente d'Obama, avec Sarkozy, relisez notre article qui la révélait.
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