Faux témoin TF1 : journalistes mis à pied
Brève

Faux témoin TF1 : journalistes mis à pied

Les journalistes auteurs du reportage bidonné du 13 heures de TF1, dans lequel l'attachée de presse du Conseil général des Alpes-Maritimes se faisait passer pour une mère de famille en détresse, ont été mis à pied.

C'est leur employeur qui l'annonce à l'AFP : " Ils étaient en récupération jusqu'à présent. Je les ai reçus ce matin et je leur ai formellement signifié leur mise à pied à titre conservatoire" a indiqué Frédéric Touraille, directeur général de Nice Matin et gérant de sa filiale NMTV (qui assure les correspondances pour le 13 heures de TF1 dans la région).


"Je les reverrai mercredi de la semaine prochaine pour avoir une explication sur leur comportement et qu'ils me donnent les raisons et me précisent les circonstances de ce qui s'est passé", a-t-il ajouté, manifestement pas très pressé de connaître leur "explication".

Touraille a par ailleurs répété que l'affaire ne concernait "que NMTV et non la rédaction de Nice Matin dont l'intégrité n'est pas à remettre en cause". Dans le reportage incriminé (diffusé le 23 juin), une femme, présentée comme une mère de famille engagée dans un Contrat de responsabilité parentale (CRP), exprime son "inquiétude"  face à l'absentéisme de son enfant . Non seulement cette femme n'a pas d'enfants, mais surtout elle s'est révélée être attachée de presse du président du Conseil général Eric Ciotti (UMP), auteur dudit CRP.

En présentant hier "ses excuses" aux téléspectateurs du 13 heures de TF1, Jean-Pierre Pernaut avait demandé au groupe de presse Nice Matin de "tirer les conséquences [de ce faux témoignage] auprès de ses deux collaborateurs afin de retrouver la confiance dans ce partenariat qui existe depuis vingt ans". Mais, contrairement à ce qu'affirme le célèbre présentateur de TF1, ce n'est pas la première fois que ce type de "manquement inadmissible" se produit dans l'un de ses journaux.

Comment ces journalistes ont-ils pu penser que la supercherie allait passer inaperçue ? C'est la question que Daniel Schneidermann se pose ce matin dans sa chronique des matinautes.

Mise à jour le 29/06/2011 : correction de la citation de l'attachée de presse, inexacte dans la dépêche de l'AFP.

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