Karachi : Anticor ne sera pas partie civile
La Cour d'appel de Paris vient de juger irrecevable la demande de l'association Anticor de se porter partie civile dans le volet financier de l'affaire. En décembre 2010, Anticor s'était constituée partie civile au motif que "les révélations de ce dossier mettent en évidence l’importance structurelle de la corruption dans le fonctionnement de l’Etat et ce jusqu’à son plus haut niveau", précise l'AFP. |
Le juge Renaud van Ruymbeke, qui enquête sur d'éventuelles rétrocomissions liées à la vente de sous-marins au Pakistan en 1994, avait jugé recevable la requête de l'association Anticor de se porter partie civile, puisque ces rétrocommissions pourraient avoir bénéficié à des partis politiques et à la campagne d'Edouard Balladur. Mais le parquet avait fait appel, "estimant que les faits de corruption étaient prescrits et que l'association ne pouvait se dire victime d'abus de biens sociaux". L'association vient d'être définitivement écartée de la procédure.
Un nouvel élément pour notre dossier "Karachi, un Watergate français ?" Profitez-en aussi pour revoir notre émission collector avec un représentant d'Anticor : "Exemplarité des élus : l'introuvable ligne j@une"
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