Tron : l'adjointe dément, l'opposition municipale attaque
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Tron : l'adjointe dément, l'opposition municipale attaque

L'adjointe de Georges Tron à la mairie de Draveil (Essonne) réfute les accusations portées contre elle par deux ex-employées, qui la désignent comme complice des agressions sexuelles qu'elles attribuent à l'ex-secrétaire d'Etat. Elles agiraient par "vengeance", assure son avocat.

Selon Franck Natali, l'avocat de l'adjointe de Tron, sa cliente a réfuté "les accusations formulées à son encontre par deux anciennes employées", qui ont porté plainte contre Tron. Le récit de l'une d'elle dans Libération évoque l'adjointe de Tron, qui aurait participé à une relation sexuelle à trois, non consentie.

Dans un témoignage diffusé par BFM TV, elle a aussi évoqué "l'intervention de Mme… dans un triolisme", avec de nombreux détails picto

 



Me Natali a indiqué qu'il "ne s'interdisait pas" de déposer une plainte pour dénonciation calomnieuse. Il assure qu'"il s'agit de la part de ces deux personnes de l'expression d'un ressentiment et d'une vengeance à son égard pour avoir informé l'administration des détournements de fonds reprochés à l'une et rappelé à l'autre ses obligations professionnelles à plusieurs reprises." Vendredi, Le Monde, qui reprenait les arguments de la défense de Tron, soulignait déjà que la première plaignante avait détournée "quelques centaines d'euros" de la caisse de la mairie, et que la seconde était connue pour sa dépression et son alcoolisme.

Draveil: l'opposition en appelle au préfet

Après la démission du secrétaire d'Etat dimanche, l'opposition municipale de Draveil demande au préfet de le démettre également de ses fonctions de maire, et de placer leur ville sous tutelle, selon Le Parisien.

Fabienne Sorolla, élue MoDem, a envoyé dimanche une lettre au préfet de l'Essone pour réclamer "que le préfet démette le maire de ses fonctions et place la ville sous tutelle, assure-t-elle. Sinon, les agents municipaux interrogés dans cette affaire de mœurs vont être soumis à des pressions et des menaces. "

Daniel Groiselle, tête de liste PS aux dernières élections municipales, a assuré lundi qu'il allait faire de même : "Jusque-là, je faisais jouer la présomption d’innocence, lâche-t-il. Mais à la réflexion, je demande que la ville soit mise sous tutelle, pour que le climat soit plus sain pour tout le monde et que chacun puisse s’exprimer sans crainte."

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