Invité le 16 décembre dans Ce soir ou jamais sur France 3, Dumas, 88 ans, avait lancé, sans s'attarder, au cours d'un débat plutôt tendu avec la philosophe Thérèse Delpech, qu'il ne croyait pas à la version officielle. Une phrase repérée par le site ReOpen911, qui critique la théorie officielle sur les attentats (et dont nous avions reçu le représentant sur notre plateau). La vidéo est rapidement mise en ligne "Roland Dumas est la première personnalité politique française d’envergure internationale à affirmer publiquement son incrédulité face à la version officielle des attentats du 11-Septembre. Il rejoint la désormais copieuse liste de personnalités politiques de premier plan qui, de par le monde, remettent en cause cette histoire officielle", se félicite le site. |
Le 18 décembre, le site Oumma.com interroge Dumas, qui réitère et développe ses propos, en affirmant : "Il y a énormément de faits anormaux dans la version officielle. J’ai lu et étudié de nombreuses recherches faites sur la question. Beaucoup d’éléments ne tiennent pas: il suffit de se pencher, par exemple, sur le cas du trou de l’avion dans le Pentagone, beaucoup trop petit, ou sur d’autres aspects moins connus." L'avocat reprend là des arguments largement développés, notamment sur le net, par exemple dans le film Loose change, dont nous vous parlions en 2008.
Aujourd'hui, rebelote sur Oumma.com, avec cette fois-ci une interview filmée de Dumas, qui redonne encore son point de vue.
Toujours est-il que les affirmations de Roland Dumas sont floues.
Voici des extraits de l'interview.
Dumas reste en fait prudent, en parlant de "controverse" et en affirmant s'intéresser pareillement aux arguments de chaque côté : "J’ai voulu dire qu’il y avait toute une controverse qui s’est développée, qui se développe encore (…). Mais voilà, je n’ai pas voulu entrer dans le détail des choses car je ne sais pas la vérité -jusqu’à présent. (…) Je veux dire qu’ils ont autant de valeur officielle les uns que les autres, valeur de force en tout cas."
Il souligne également n'avoir jamais "trouvé de trace, dans ce que j’ai lu, d’une implication formelle d’Al Qaida. Tout est possible, on prête tellement de choses… J’ai l’impression qu’Al Qaida, c’est quelque chose d’informel, auquel on rattache toutes sortes d’évènements, plus ou moins directs." Il conclut en se déclarant favorable à l'ouverture d'une enquête sur l'implication d'Al Qaida dans les attentats.
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