"Le président brésilien sortant Lula ne va pas "conclure un accord" avec Paris sur l'acquisition d'avions de chasse Rafale avant de quitter le pouvoir" annonce Lepoint.fr pour qui "seuls les optimistes les plus convaincus peuvent considérer aujourd'hui que l'avion français possède encore une chance dans ce pays, alors même que la nouvelle présidente Dilma Rousseff doit faire face à de sérieux problèmes économiques."
L'affaire sentait le roussi depuis quelques mois déjà, mais Sarkozy se voulait "confiant" en avril dernier : "les choses progressent, exactement comme on avait prévu que ça progresserait" expliquait-il. Toujours aussi optimiste en novembre, il répétait être "confiant" tout en attendant la réponse de "ses amis brésiliens". Méthode Coué ou coup de bluff ?
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Lorsque le projet de cette vente avait été rendu public, en septembre 2009, Sarkozy n'avait pas eu de mots assez forts devant la communauté française de Brasilia pour décrire un "contrat historique" qui allait faire date : "grâce à ces 36 Rafale, on va pouvoir penser dès maintenant à la génération suivante des Rafale". Bon, on n’a jamais réussi à en vendre à l’étranger, mais c’est un détail car la coopération avec le Brésil devait créer "6 000 emplois en France". Rien que ça ! Et il fallait le croire sur parole...
Quelques mois plus tard, les contrats ont donc disparu, mais pas ce beau discours. |
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Et si vous avez raté les autres contrats fictifs de Sarkozy, relisez notre observatoire sur les cas libyen et kazakh.
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